Allāhu Lā 'Ilāha 'Illā Huwa Al-Ĥayyu Al-Qayyūmu Lā Ta'khudhuhu Sinatun Wa Lā Nawmun Lahu Mā Fī As-Samāwāti Wa Mā Fī Al-'Arđi Man Dhā Al-Ladhī Yashfa`u `Indahu 'Illā Bi'idhnihi Ya`lamu Mā Bayna 'Aydīhim Wa Mā Khalfahum Wa Lā Yuĥīţūna Bishay'in Min `Ilmihi 'Illā Bimā Shā'a Wasi`a Kursīyuhu As-Samāwāti Wa Al-'Arđa Wa Lā Ya'ūduhu Ĥifduhumā Wa Huwa Al-`Alīyu Al-`Adīmu
اللَّهُ لاَ إِلَهَ~َ إِلاَّ هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ لاَ تَأْخُذُه ُُ سِنَة ٌ وَلاَ نَوْم ٌ لَه مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ مَنْ ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ~ُ إِلاَّ بِإِذْنِه ِِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَمَا خَلْفَهُمْ وَلاَ يُحِيطُونَ بِشَيْء ٍ مِنْ عِلْمِهِ~ِ إِلاَّ بِمَا شَاءَ وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ وَلاَ يَئُودُه ُُ حِفْظُهُمَا وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ

samedi 13 décembre 2008

Le retour à Dieu ou le repentir

Les savants ont dit :
« Le repentir de tout péché est une obligation :
a) S’il s’agit d’une désobéissance entre l’homme et Dieu exalté, ne se rapportant pas au droit d’un humain, le repentir
à trois conditions pour être agréé de Dieu : 1. Qu’on cesse immédiatement de désobéir. 2 Qu’on éprouve le regret d’avoir
désobéi. .3. Qu’on décide de ne plus jamais revenir à cette désobéissance.
Si l’une de ces 3 conditions vient à manquer, le repentir n’est plus valable.
b) Si cette désobéissance lèse un être humain, le repentir a alors 4 conditions : les trois précédentes et l’on doit
s’acquitter en outre du droit de la personne lésée. S’il s’agir d’argent ou autre chose pareille, on doit le lui restituer. S’il
s’agit d’une calomnie proférée contre lui, on doit se mettre à sa disposition pour en recevoir le châtiment, ou bien on essaie
d’obtenir son pardon. Si c’est une médisance, on doit aussi s’en excuser. On doit se repentir de tous les péchés. Si le pécheur
se repent seulement de certains de ses péchés, les gens justes disent que son repentir est valable pour ce qui concerne ces
péchés mais qu’il doit se repentir de ce qui en reste. Les arguments du Livre, de la Sunna et du consensus de la communauté
sont tous unanimes pour dire que le repentir est obligatoire.
Dieu le Très Haut a dit :
24.31 « … Revenez tous à Dieu, Ô Croyants ! Peut-être récolterez-vous le succès ».
2.3 « Implorez votre absolution de votre Seigneur puis revenez à Lui ».
66.8 « O vous qui avez cru ! Revenez à Dieu dans un retour sincère ».
Pour ce qui est des hadiths :

13. Abou Hourayra (RA) a dit : J’ai entendu le Messager de Dieu dire : « Par Dieu : ! Je me repens sûrement chaque
jour plus de soixante dix fois » (Rapporté par Al Boukhari)
14. Al Aghar Ibn Yasâr Al Mouzanî a dit : Le Messager de Dieu à dit : « O gens ! revenez à Dieu et implorez de Lui
votre absolution ; je me repens moi-même cent fois par jour » (Rapporté par Moslem)
15. Anas Ibn Malek Al Ansarî (RA), le serviteur du Messager de Dieu a dit : Le Messager de Dieu a dit :
« Certes Dieu se réjouit du repentir de Son esclave plus que ne se réjouit l’un de vous lorsqu’il se retrouve par hasard son
chameau après l’avoir perdu dans une terre désertique » (Unanimement reconnu authentique)
Et dans la version de Moslem : Dieu Se réjouit certainement de Son esclave quand il revient à Lui plus que ne se réjouit l’un
de vous qui était sur sa monture dans une terre désertique. Elle s’échappe tout à coup en emportant sa nourriture et sa
boisson. Il désespère de la revoir et s’allonge à l’ombre d’un arbre n’ayant aucun espoir de retrouver sa monture. Cependant
qu’il est ainsi, voilà que sa monture se tient debout devant lui. Il la saisit par la bride et dit sous l’effet de sa joie excessive :
« Seigneur Dieu ! Tu es mon esclave et je suis Ton seigneur » (s’étant embrouiller tellement il était joyeux).
16. Selon Abou Mûssa Al Ash’arî, le prophète a dit : « Dieu exalté tend Sa Main la nuit pour accepter le repentir du
pécheur du jour et le jour pour accepter le repentir du pécheur de la nuit ; et ce jusqu’à ce que le soleil se lève de l’Occient
(c’est à dire jusqu’à la résurrection) » (Rapporté par Moslem).
17. Selon Abou Hourayra (RA), Le Messager de Dieu a dit : « Celui qui s’est repenti avant que le soleil ne se lève de
l’Occident, Dieu agrée son repentir ». (Rapporté par Moslem).
18. Selon ‘Abdulâh Ibn ‘Omar (RA), le Prophète de Dieu a dit : « Dieu glorifié et honoré accepte le repentir de
l’esclave (=l’homme) tant qu’il n’est pas à l’agonie de la mort ». (Rapporté par Tirmidhi)
19. Zirr Ibn Houbeysh a dit : « Je me rendis chez Safwân Ibn ‘Assal (RA) pour l’interroger sur le passage des mains sur les
chaussures (permission réservée au voyageur, dans ses ablutions, de ne pas se déchausser mais de passer ses mains mouillées
sur ses chaussures). Il me dit : « Qu’est ce qui te fait venir, O Zirr ? ». Je dis : « La recherche du savoir ». Il dit : « Les Anges
baissent leurs ailes (par respect et humilité) devant celui qui se consacre à la recherche du savoir ». Je dis « Mon esprit n’a
pas accepté la permission du passage des mains après les défections et l’urine, et tu es l’un des Compagnons du Prophète
. Je suis donc venu te demander si tu l’as entendu dire pareille chose ». Il dit « Oui, et il nous ordonnait, quand nous
étions en voyage, de ne pas nous déchausser durant trois jours avec leurs nuits sauf en cas de souillure majeur (rapport sexuel)
à l’exception des défécations, de l’urine et du sommeil. » Je dis : « L’as-tu entendu dire quelque chose au sujet de ceux que
l’on aime ? ». Il dit : « Oui. Nous étions avec le Messager de Dieu dans un voyage. Alors que nous étions auprès de lui,
voilà qu’un bédouin l’appela d’une voix qu’il avait bien forte : « O Mohammad ! » Le Messager de Dieu lui répondit à
peu près sur le même ton : « Me voici ! ». Je dis au bédouin : « Malheur à toi ! Baisse un peu ta voix ! ». Il dit : « Par Dieu je
ne baisserai pas ma voix ». Puis il dit : « L’homme aime certaines gens mais ne peut atteindre leur niveau (pour être avec eux
au Paradis), dis moi ce que tu en penses ! ». Le Prophète lui dit : « Au jour de la résurrection, l’homme est avec ceux
qu’il a aimé ». Puis il ne cessa de nous parler jusqu’à ce qu’il cita une porte qui s’ouvrira de l’Occident et dont la largeur
équivaudrait au parcours du cavalier durant quarante ou soixante dix ans. Souyân, l’un des narrateurs, dit : « Cette porte
s’ouvrira du côté de la Syrie. Dieu exalté l’a créée le jour même où il créa les cieux et la terre, ouverte au repentir et ne se
refermant que lorsque le soleil se lèvera de son côté ». (Rapporté par Tirmidhi)
20. Selon Abou Sa’id Al Khoudri (RA), Le Messager de Dieu a dit : « Parmi ceux qui vivaient avant vous il y avait un
homme qui avait tué quatre vingt dix neuf personnes. Il demanda quel était le plus grand savant de la terre. On lui désigna un
moine. Il alla le trouver et lui dit qu’il avait tué quatre vingt dix neuf personnes. Est-ce qu’il restait quelque possibilité de se
repentir ? « Le moinde dit aussitôt : « Non ». Il le tua sur le coup et compléta ainsi à cent le nombre de ses victimes. Puis il
demanda quel était l’homme le plus savant de la terre. On lui en désigna un. Il lui dit : « J’ai tué cent personnes. Ai-je encore
quelque possibilité de me repentir ? » Il Lui dit : « Oui et qu’est ce qui suppose à ton retour à Dieu ? Va à tel pays. Là vivent
des gens qui ne font qu’adorer Dieu exalté. Adore Dieu avec eux et ne te retourne plus à ton pays car c’est une terre de
mal ». Il se mit donc en marche et lorsqu’il fut à la moitié du chemin il fut atteint par la mort. Les Anges de la miséricorde
(ceux qui accueillent les mourant agréés par Dieu) se disputèrent à son sujet avec les Anges des tourments (les uns voulant le
destiner au Paradis les autres voulant le destiner à l’Enfer). Les Anges de la miséricorde dirent : « Il est venu plein de repentir
désirant de tout son cœur retourner à Dieu ». Les Anges des tourments dirent : « Il n’a jamais fait de bien dans sa vie ». C’est
alors qu’un Ange vint à eux sous une apparence humaine. Ils le prirent comme arbitre. Il leur dit : « Mesurez la distance qui
le sépare de la terre du mal et celle qui le sépare de la terre du bien. Destinez le ensuite à celle dont il est le plus proche ». Ils
mesurèrent et trouvèrent qu’il était plus près de la terre qu’il voulait rejoindre et ce furent les Anges de la miséricorde qui lui
retirèrent son âme. (Unanimement reconnu authentique).
Dans une autre version : « La cité vertueuse était plus proche d’une seule palme et c’est pourquoi il fut compté de ses
habitants ». Dans une troisième version : « Dieu exalté inspira à la terre du mal de s’éloigner et celle du bien de se
rapprocher. Puis Il dit : « Mesurez la distance qui les sépare ». Ils trouvèrent qu’il était plus proche d’une palme de la cité du
bien. Aussi fut-il absout de ses péchés.
Le Croyant doit constamment vivre entre la crainte de l’Enfer et l’espoir du Paradis. Il ne doit à aucun moment se sentir à l’abri de la ruse de
Dieu.
Notre seigneur le calife Abou Bakr (RA) disait que même s’il avait un pied au Paradis il ne se sentirait à l’abri de la ruse de Dieu que
lorsqu’il y mettrait l’autre.
Un hadith nous dit qu’un homme peut faire durant toute sa vie l’œuvre des gens destinés au Paradis et commettre à sa fin un péché qui
l’envoie droit en Enfer.
De même qu’un homme peut agir toute sa vie à la façon des gens destinés à l’Enfer puis faire àa sa fin une seule bonne action qui lui ouvre
les portes du Paradis.
On rapporte qu’un bédouin vint demander au Prophète , juste avant une bataille, s’il irait au Paradis en mourant pour la cause de
Dieu. Le Prophète lui dit « Oui » Le bédouin jeta alors les quelques dattes qu’il mangeait et se lança comme un lion dans la bataille
où il connut le martyre. Le Prophète dit à ses Compagnons : « Voilà un homme qui n’a à son actif ni prières, ni jeûnes mais qui
entrera quand même au Paradis ». Cela ne veut nullement dire qu’on ne doit pas s’acquitter de ses obligations religieuses dès la tendre
enfance, mais qu’on ne doit jamais désespérer de la clémence de Dieu ni être trop sûr de la validité de son œuvre.
21. ‘Abdullah Ibn Ka’b Ibn Malek (RA) a dit : « J’ai entendu Ka’ab Ibn Malek (RA) raconté sa fameuse histoire lorsqu’il
faussa compagnie au Messager de Dieu lors de l’expédition de Tabuk. Ka’b a dit : Je n’ai jamais faussé compagnie au
Messager de Dieu dans aucune de ses campagnes sauf celle de Tabuk. Cependant je n’ai pas participé à la bataille de
Badr et, à ce moment, aucun de ceux qui s’en étaient absentés ne reçut pour cela de reproche. C’est que Messager de Dieu
n’était sorti avec les musulmans qu’à la recherche de la caravane (commerciale) de Qoreysh jusqu’à ce que Dieu exalté
les mît face à face avec leur ennemi, sans rendez-vous préalable. J’ai effectivement été témoin avec le Messager de Dieu
de la nuit de ‘Aqaba où nous avions signé notre pacte sur la base de l’Islam. Or je ne donnerai pas un tel honneur en
échange de ma participation à la bataille de Badr, bien que les gens la mentionnent plus souvent que l’alliance d’Al ‘Aqaba en
question.
Pour ce qui est de ma défection de l’expédition de Tabuk, je n’ai jamais été plus fort, ni plus riche que lorsque j’y fis défaut.
Par Dieu, je n’ai jamais possédé avant elle deux montures à la fois. Le Messager de Dieu n’entreprenait jamis une
expédition sans faire semblant de se diriger vers une autre (pour tromper les espions de l’ennemi) ; jusqu’à ce que vînt le tour
de cette expédition qu’il fit dans une période de très grandes chaleurs. Il se mit donc en route pour un long voyage (les
confins de la Palestine) dans un immense pays désertique et aride. Il devait en outre rencontrer un ennemi très nombreux.
Aussi dit-il cette fois aux Musulmans leur vraie destination afin qu’ils prennent leurs dispositions en conséquence. Les
musulmans étaient nombreux avec lui, mais aucun registre ne les mentionnait. Ka’b a dit : « Si bien que celui qui voulait
déserter était presque sûr de passer inaperçu, à moins que Dieu ne fasse une révélation coranique à son sujet. Donc le
Messager de Dieu entreprit cette expédition à un moment où les fruits étaient mûrs et où l’ombre était bien désirable.
Or j’étais l’homme le plus désireux de jouir de ces fruits et de cette ombre. Le Messager de Dieu s’était équipé de
même que les Musulmans avec lui. Quant à moi, je sortais tous les matins pour m’équiper mais je rentrais sans en avoir rien
fait, me disant, à chaque fois, que je pourrais le faire à l’heure que je voulais. Cette situation dura jusqu’à ce que les
musulmans eussent redoublé d’efforts dans leurs préparatifs et, le lendemain matin, ils prirent le chemin de la guerre avec le
Messager de Dieu . Je n’avais pourtant rien préparé pour être des leurs. Je rentrai donc chez moi, cette fois encore,
sans avoir rien fait. Si bien qu’ils prirent sur moi une trop grande avance. A un moment donné, pourtant, j’ai voulu partir à
leurs traces (et combien j’aurais voulu l’avoir fait !) mais Dieu ne me prédestinait pas à cet honneur. Chaque fois que je me
mêlais aux gens après le départ du Messager de Dieu je ne me voyais semblable qu’à quelqu’un sur qui pesait
lourdement une ombre d’hypocrisie ou à l’un de ces faibles que Dieu avait exemptés pour cause de maladie. Le Messager de Dieu ne cita pourtant pas mon nom jusqu’à son arrivée à Tabuk. Cependant qu’il était assis avec un nombre de gens, il
dit par la suite : « Qu’a donc fait Ka’b Ibn Malek ? ». Quelqu’un des Banni Salam dit : « O Messager de Dieu ! Il a été sans
doute retenu à Médine par la beauté de ses habits et par sa vanité ». Mou’adh Ibn Jabal (RA) lui dit alors : « Quelles bien
vilaines paroles tu viens de proférer ! O Messager de Dieu ! Nous n’avons jamais entendu dire à son sujet que du bien ». Le
Messager de Dieu ne dit rien. Sur ces entrefaites apparut à l’horizon un homme vêtu de blanc s’avançant dans le
mirage. Le Messager de Dieu dit : « Sois Abou Khaythama ! », et ce fut effectivement Abou Khaythama l’Ansarite.
C’était lui qui avait fait jadis aumône de quelques poignées de dattes, ce qui lui valut les sobriquets des hypocrites. Ka’b dit :
« Lorsque j’appris que le Messager de Dieu avait pris le chemin de retour de TAbuk, je fus envahi d’une grande
tristesse. Je me mis à penser à quelque mensonge pour me disculper en me disant en moi-même : « Quelle excuse va bien
me sortir de sa colère ? » Je rpis conseil en cela auprès des gens de ma famille. Quand on m’a appris que le Messager de Dieu
était désormais tout proche, toutes mauvaises inspirations disparurent de mon esprit et je sus ainsi que rien ne pouvait
me sauver de sa colère. Aussi ai-je décidé de choisir plutôt la voie de la sincérité. Le lendemain matin il était de retour. Or,
lorsqu’il rentrait d’un voyage, il réservait toujours sa première visite à la mosquée. Il y fit deux unités de prières puis s’assit
pour accueillir les gens. C’est alors que vinrent à lui ceux qui ne l’avaient pas suivi,lui présentant leurs excuses avec force serments. Ils étaient un peu plus de quatre-vingts. Il accepta leur éta apparent, agréa leur allégeance et implora pour eux
l’absolution divine tout en laissant à Dieu le Très-Haut le soin de juger ce qu’ils cachaient en eux-mêmes.
C’est alors que je vins moi-même. Quand je le saluai, il sourit de la façon de quelqu’un en colère puis me dit : « Viens ici ! ».
Je m’avançai et je m’assis devant lui. Il dit : « Qu’est-ce donc qui t’a empêché de te joindre à nous ? N’avais-tu pas déjà
acheté ta monture ? » Je dis : « O Messager de Dieu ! Si je me trouvais maintenant devant un autre que toi de tous les
habitants de ce monde, j’aurais certainement jugé que je m’en sortirais par quelque excuse, d’autant plus que j’ai le don de la
polémique. Mais, par Dieu, j’ai bien su que si je te racontais aujourd’hui quelque mensonge pour te satisfaire, Dieu ne serait
pas loin de me frapper de Sa Colère et, si je te disais la pure vérité qui pourrait te fâcher quelque peu contre moi, je pourrais
espérer une conclusion heureuse de la part de Dieu Tout-Puissant. Par Dieu, je n’avais aucune excuse de rester à l’arrière.
Par Dieu, je n’avais jamais été aussi fort ni aussi riche que lorsque je t’ai fait détection ».
Le Messager de Dieu dit alors : « Voilà quelqu’un qui a parlé sincérement. Debout et va-t-en de là en attendant que
Dieu prononce sur toi Son jugement ! ». Des homes de la tribu des Bani Salama sortirent à ma suite et me dirent : « Par Dieu,
nous n’avons jamais appris sur toi que tu avais commis un péché avant celui-là. Tu aurais bien pu t’excuser auprès du
Messager de Dieu comme se sont excusés les autres déserteurs. Il t’aurait largement suffi auprès de Dieu que Son Messager priât pour ton absolution ». Il dit : « Par Dieu, Ils n’ont pas cessé de me faire des reproches jusqu’à ce que j’ai
voulu retourné auprès du Messager de Dieu pour revenir sur mes premières déclarations. Puis je leur dis : « Est-ce que
d’autres sont dans mon cas ? » Ils dirent : « Oui, il y a deux hommes qui tinrent les mêmes propos que toi et qui obtinrent la
même réponse ». Je dis : « Qui sont-ils ? ». Ils dirent : « Mourara Ibn Arrabî Al ‘Amrî et Hilâl Ibn Oumaya Al Wâqifî ». Il
dit : « Ils m’ont nommé là deux hommes vertueux qui avaient participé à la bataille de Badr et qui étaient dignes d’être pris
en exemple. Lorsqu’on me les cita, je m’en allai. Le Messager de Dieu avait interdit entre temps qu’on nous adressât
la parole à tous les trois entre tous ceux qui avaient déserté. Ainsi les gens nous évitaient (ou il a dit : « changèrent d’attitude
envers nous ») si bien que je ne reconnaissais plus la terre car ce n’étais plus celle que je connaissais. Nous restâmes dans cette
situation cinquante longues nuits. Quant à mes deux compagnons d’infortune, ils se résignèrent à leur sort, gardèrent leur
maison et ne cessèrent pas de pleurer. Pour ma part, j’étais le plus jeune et le plus fort des trois. Je sortais pour prendre part
à la prière avec les musulmans et je parcourais les marchés sans que personne ne m’adressât la parole. J’allais à chaque fois au
Messager de Dieu , je le saluais alors qu’il était assis après la prière. Je me demandais en moi-même s’il avait ou non
remué les lèvres pour répondre à mon salut. Puis je me plaçais pour prier tout près de lui et je l’épiais furtivement. Quand je
me plongeais dans ma prière, il me regardait et quand je me tournais vers lui, il se détournait de moi. Quand cette mise en
quarantaine des musulmans dura trop longtemps pour moi, je n’ai pas hésité à passer par-dessus le mur de Abou Qatada ; il
était mon cousin et l’un de mes plus chers amis Je lui adressai le salut. Par Dieu, il n’a même pas daigné me le rendre. Je lui
dis : « O Abou Qatada ! Je te supplie par Dieu de me dire si tu sais que j’aime Dieu et Son Messager ». Il se tut. J’y reviens
de nouveau et il se tut encore. J’insistai encore une fois et il me dit enfin : « Dieu et Son Messager sont plus à même de le
savoir ». Mes yeux débordèrent alors de larmes. Je m’en allai et passai de nouveau par-dessus son mur. Tandis que je
déambulais dans les rues commerçantes de Médine, voilà qu’un Nabatéen (paysan) de Syrie, de ceux venus avec du blé pour
le vendre, criait : « Qui peut me dire où se trouve Ka’b Ibn Malek ? ». Les gens se mirent à me désigner jusqu’à ce qu’il vînt à
moi et me donnât une lettre de la part du roi Ghassan. Je savais alors lire. Je lus donc la lettre et il y avait ceci : « Or, donc,
nous avons appris de ton compagnon (le Prophète) est en frois avec toi et Dieu ne t’a jamais placé dans une demeure
d’humiliation et d’abandon. Rejoins-nous donc et Nous te consolerons de te déboires ». Je dis après sa lecture : « Voilà bien
encore l’une de ces épreuves qui m’accablent en ces moments ». je me dirigeai avec la lettre vers le four à pain et je la brûlai Jusqu’à ce qu’eussent passé quarante nuits ( de quarantaine imposée). La révélation de Dieu tardait à venir (pour me
disculper). C’est alors que le Messager de Dieu vint me dire : « Le Messager de Dieu t’ordonne de ne plus
approcher ta femme ». Je lui dis : « Dois-je la répudier ?ou bien que dois-je faire ? ». Il dit : « Non, mais isole-toi simplement
d’elle et ne l’approche plus ». Il envoya le même message à mes deux compagnons. Je dis à ma femme : « Va chez ta famille
et reste-y jusqu’à ce que Dieu prononce Son jugement dans cette affaire ». La femme de Hilal Ibn Oumaya vint dire u
Messager de Dieu : « O Messager de Dieu ! Hilal Ibn Oumaya est un vieillard perdu n’ayant aucun domestique. Est-
ce qu’il te répugne que je le serve ? ». Il dit : « Non, mais qu’il ne t’approche surtout pas ! ». Elle dit : « Par Dieu, il est
incapable de quoi que ce soit et, par Dieu, il ne cesse de pleurer jusqu’à ce jour depuis cette triste affaire ». Certains de mes
parents me dirent : « Pourquoi ne demandes-tu pas au Messager de Dieu la permission de garder ta femme puisqu’il a
autorisé celle de Hilal Ibn Oumaya à le servir ? ». Je dis : « Je ne demanderai pas la permission de la garder car je sais ce que
dirait de moi le Messager de Dieu si je lui demandais cette permission alors que je suis jeune ». Je restais ainsi dix
nuits ; si bien que s’accomplit pour nous cinquante nuits depuis qu’il a été interdit de nous adresser la parole.
Puis je fis laprière de l’aube le lendemain de la cinquantième nuit sur le toit de l’une de nos maisons. Pendant que j’étais assis
dans cet état dont Dieu a parlé dans Son Livre (« jusqu’à ce qu’ils se fussent sentis à l’étroit dans la terre malgré son
ampleur ») j’entendis tout à coup la voix de quelqu’un qui criait du haut du mont Sala’ me disant aussi fort qu’il pouvait : « O
Ka’b Ibn Al Malek ! Réjouis toi de la bonne nouvelle ! ». Je tombai aussitôt en prosternation sachant que quelque chose de
nouveau était venue me délivrer de ma situation oppressante. Le Messager de Dieu avait en effet annoncé lors de la
prière de l’aube que Dieu avait enfin agrée notre repentir. Les gens coururent vers nous pour nous porter la bonne nouvelle. Deux hommes partirent pour en informer mes deux compagnons et un troisième se lança dans ma direction au galop de son
cheval. Un autre homme de la tribu de Aslam courut vers moi et parvint, avant l’arrivée du cavalier, sur le mont Sala’. Sa
voix fut plus rapide que le cheval. Quand vint à moi celui dont j’avais entendu la voix annonciatrice de bonne nouvelle, j’ôtai
mes deux tuniques et je l’en revêtis, en récompense de sa bonne nouvelle. Par Dieu, je n’avais pas d’autres tuniques que
celles là. Je dus en emprunter deux pour me couvrir moi-même. Je partis alors en direction du Messager de Dieu
cependant que les gens m’accueillaient en groupe, me félicitant de l’agrément de mon repentir et me disant : « Nous te
félicitons pour l’agrément par Dieu de ton repentir ». J’entrai finalement à la mosquée et voilà que le Messager de Dieu
y étais assis au milieu des gens. Il me serra la main et me félicita. Par Dieu, aucun autre des Mouhajirîn (les exilés de la
Mecque) ne se leva à ma rencontre. Ka’b n’a jamais plus oublié à Talha cette marque d’amitié. Ka’b dit : « Lorsque j’eus
salué le Messager de Dieu , il me dit, le visage rayonnant de joie : « Réjouis-toi du plus beau jour que tu aies jamais
connu depuis que ta mère t’a mis au monde ! ». Je dis : « Est-ce que cette faveur provient de toi, ô Messager de Dieu , ou est-ce de Dieu ? » Il dit : « Plutôt de Dieu, Tout Puissant ». Or quand le Messager de Dieu était content, son visage
rayonnait de lumière au point qu’il ressemblait à un morceau de lune éclatante. Nous savions cela de lui. Une fois assis devant
lui, je dis : « O Messager de Dieu ! Pour prouver encore plus mon repentir, je voudrais faire aumône d’une partie de mes
biens pour Dieu et pour Son Messager ». Le Messager de Dieu dit : « Garde une partie de tes biens pour toi-même,
cela est préférable pour toi ». Je dis : « Je garde ma part du butin de Khaybar ». Je dis en outre : « O Messager de Dieu !
Dieu le Très Haut ne m’a sauvé qu’à cause de ma sincérité et , comme autre preuve de mon repentir, je ne dirai plus que la
vérité tant que je vivrai ». Par Dieu je n’ai jamais appris jusqu’à ce jour qu’aucun musulman n’a été mieux récompensé que
moi par Dieu le Très-Haut pour sa sincérité depuis que j’ai dit cela au Messager de Dieu ; je souhaite que Dieu me
préserve du mensonge pour le restant de ma vie ». Il dit : « Dieu le Très-Haut fit alors descendre (révéla) les versets
suivants : « Dieu a agrée le repentir du Prophète, des Mouhajirûn et des Ansârs qui l’ont suivi dans les heures difficiles… ».
Jusqu’à ces paroles : « …Il est certainement pour eux compatissant et miséricordieux. Il agréa aussi le repentir des trois qui
ont été laissés de côté jusqu’au moment où la terre devint pour eux bien étroite malgré son ampleur… » jusqu’à ce qu’il
arrivât à ces mots : Craignez pieusement Dieu et soyez parmi les véridiques »). Ka’b dit : « Par Dieu, je n’ai jamais reçu de
Dieu une plus grande grâce depuis qu’il m’a guidé à l’Islam que celle d’avoir été sincère avec le Messager de Dieu et de
ne lui avoir pas dit de mensonge. Sinon j’aurais été perdu comme l’ont été ceux qui lui avaient menti. Dieu le Très Haut avait
en effet dit de ceux qui avaient menti, quand il fit descendre la révélation, la plus mauvaise chose qu’Il eut jamais dite de
quelqu’un : « Ils vous jureront par Dieu, si vous êtes de retour parmi eux, afin que vous vous détourniez d’eux. Détournez-
vous donc d’eux ; car ce sont des êtres immondes et leur refuge est l’Enfer en rétribution de leurs forfaits (95). Ils vous font
des serments afin que vous leur accordiez votre satisfaction. Si vous la leur accordez, Dieu n’accorde pas Sa satisfaction à la
gent dévoyée (96) » (sourate 9).
Ka’b dit : « Quant à nous trois, nous n’avons pas été du nombre de ceux qui avaient juré de leur sincérité au Messager de
Dieu qui accepta leurs excuses et leur allégeance et pria pour leur absolution. Il avait ainsi laissé notre cas en suspens
jusqu’à ce que Dieu en décidât de nous. Dieu le Très-Haut avait alors dit : « Et il accepta le repentir des trois qui ont été
laissés de côté ». Il voulait dire ainsi non pas que nous avions été laissés en arrière lors de l’expédition de Tabuk, mais qu’on a
été laissé de côté par rapport à ceux qui avaient faussement juré de leur innocence. » (Unanimement reconnu authentique)
Dieu qui accepta leurs excuses et leur allégeance et pria pour leur absolution. Il avait ainsi laissé notre cas en suspens
jusqu’à ce que Dieu en décidât de nous. Dieu le Très-Haut avait alors dit : « Et il accepta le repentir des trois qui ont été
laissés de côté ». Il voulait dire ainsi non pas que nous avions été laissés en arrière lors de l’expédition de Tabuk, mais qu’on a
été laissé de côté par rapport à ceux qui avaient faussement juré de leur innocence. » (Unanimement reconnu authentique)
Dans un autre version : « Le Prophète est sorti un jeudi pour l’expédition de Tabuk. Il aimait en effet sortir le jeudi ».
Dans une autre version : « Il ne rentrait d’un voyage qu’en plein jour au matin. Une fois rentré, sa première visite était à la
mosquée où il faisait deux unités de prière avant de s’y asseoir ».
22. ‘Omran Ibn Housayn (RA) rapporte qu’une femme de la tribu de Jouhayna vint au Messager de Dieu alors qu’elle
était enceinte à la suite des relations adultères. Elle lui dit : « O Messager de Dieu ! J’ai transgressé l’une des limites de Dieu.
Fais-moi subir le châtiment qui s’impose ». Le Prophète fit alors venir son plus proche parent (son répondant) et lui
dit : « Traite-la bien. Dès qu’elle met au monde son enfant, viens me voir ! » Et c’est ce qu’il fit. Le Prophète donna
alors l’ordre de bien attacher ses vêtements à son corps (pour éviter qu’elle ne se découvre) puis de la lapider. Une fois
morte, il pria sur elle. ‘Omar lui dit : « O Messager de Dieu ! Tu pries sur elle alors qu’elle a forniqué ? ». Il Lui répondit :
« Elle a exprimer un repentir qui, si on le partageait entre soixante dix personnes de Médine, leur suffirait (pour les
absoudre). N’As-tu jamais trouvé de plus noble que son don de sa propre vie à Dieu Tout Puissant. ? » (Rapporté par
Moslem)
Commentaire du hadith : Dans ce hadith on cite le cas d’une femme appelé Al Ghmidya qui était venue d’elle-même se dénoncer pour subir le châtiment prévu par la
loi et qui est, en l’occurrence, la mort par lapidation. Il y a eu d’ailleurs d’autres cas pareils enregistrés par l’histoire de la juridiction
islamique, tel celui de Ma’iz. Cela semble incroyable à quiconque n’est pas pleinement convaincu des vérités de l’Islam. Or un musulman sait
que ce monde est éphémère et que ses joies et ses misères ne pèsent rien devant celles de l’au-delà. C’est pourquoi il préfère subir le châtiment
de ses fautes dans ce monde dans l’espoir d’en être acquitté dans l’autre. La réponse du Prophète au calife ‘omar est bien significative
à ce sujet. Il lui a dit en effet que le repentir de cette malheureuse pécheresse suffirait à blanchir soixante dix des pécheurs de Médine. C’est
cette foi profonde et sincère qui fait d’ailleurs que de tels châtiments ne se justifient en pratique que très rarement à tel point qu’on les
mentionne dans les livres d’histoire alors que la chronique quotidienne des faits divers nous annonce chaque jour plus d’horreurs à cause du
délaissement de la législation divine jugée par des ignorants sans foi si scrupule comme un signe de rétrogradation et d’obscurantisme. Cela
démontre bien l’efficacité de la juridiction islamique pour assurer la propreté morale et la sécurité dans une société effectivement musulmane
alors que les autres législations ont largement prouvé leur faillite totale dans les pays qui se disent civilisés où les crimes, les viols et autres
actes de banditisme se comptent par milliers à la minute.
23. Selon Ibn ‘Abbas (RA) et Anas Ibn Malek (RA), le Messager de Dieu a dit : « Si le fils d’Adam avait une vallée
pleine d’or, il en souhaiterait une deuxième. Seule la terre en effet peut lui remplir la bouche. Dieu accepte pourtant le
repentir de qui revient à Lui » (Unanimement reconnu authentique)
24. Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu a dit : « Dieu glorifié et exalté rit à la vue de deux hommes dont
l’un tue l’autre et qui entrent pourtant tous deux au Paradis : L’un d’eux combat sur le chemin de Dieu et y est tué. Puis
Dieu agrée le repentir du meurtrier qui embrasse alors l’Islam et connaît à son tour le martyre pour la cause de Dieu. »
(Unanimement reconnu authentique)

mardi 11 novembre 2008

Le mérite de l'espérance

Dieu le Très-Haut a dit à propos du saint homme (persécuté par son peuple):
1. Chapitre 40 - versets 44 et 45: «Et je m'en remets à Dieu. Dieu voit parfaitement les esclaves (= Ses créatures) Dieu le
préserva alors des mauvais fruits de leurs machinations».
Pour ce qui est des Hadiths:
440. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «Dieu glorifié et honoré a dit: «Je suis conforme à la
bonne idée que se fait de Moi Mon esclave. Je suis avec lui là où il M'évoque. Par Dieu, Dieu se réjouit du repentir de l'un de
vous plus que ne se réjouit quelqu'un qui retrouve tout à coup sa monture après l'avoir égarée dans une région désertique.
Celui qui se rapproche de Moi d'un palme, Je Me rapproche de lui d'une coudée. Celui qui se rapproche de Moi d'une
coudée, Je Me rapproche de lui d'une envergure. Quand il vient vers Moi en marchant. Je vais à sa rencontre en courant».
(Rapporté par Moslem)
441. On rapporte au sujet de Jàber Ibn 'Abdullàh (das) qu'il a entendu le Messager de Dieu dire: «Que l'un de vous ne
meurt qu'en ayant bon espoir en Dieu glorifié et honoré!» (Rapporté par Moslem)
442. Anas (das) a dit: «J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «Dieu le Très-Haut a dit: «O fils d'Adam! Tant que tu
M'implores et que tu espères en Moi, Je t'absoudrai sans M'en faire de tous tes péchés. 0 fils d'Adam! Si tu viens à Moi avec la
contenance de la terre comme péchés et que tu Me rencontres sans M'associer quoi que ce soit, Je t'apporterai sa contenance
comme absolution». (Rapporté par Attirmidhi)

L'interdiction d'être ingrat envers ses père et mère et de rompre les liens de parenté

Dieu le Très-Haut a dit:
1. Chapitre 47 - versets 22 et 23: «Mais qui sait si, une fois au pouvoir, vous n'allez pas semer la corruption sur terre et rompre
les liens sacrés de la parenté? (22). Ce sont ceux-là que Dieu a maudits. Il les a alors rendus sourds et a rendu leurs yeux
aveugles (23)».
2. Chapitre 13 - verset 25: «Ceux qui dénoncent le pacte de Dieu après l'avoir solidement noué, qui rompent les liens que Dieu
a ordonné de maintenir et qui sèment la corruption sur terre, ceux-là auront la malédiction et auront la plus mauvaise
demeure».
3. Chapitre 17 - versets 23 et 24: «Ton Seigneur en a décidé ainsi: Que vous n'adoriez que Lui et de traiter les deux géniteurs
avec bienveillance. Si l'un d'eux ou tous deux atteignent chez toi la vieillesse, ne leur dis pas «ouf», ne leur réponds pas avec
brutalité et tiens-leur un langage généreux (23). Baisse pour eux l'aile de l'humilité par miséricorde et dis: «Seigneur! Aie-les
en Ta clémence comme ils m'ont élevé enfant (24)».
Quant aux Hadiths:
336. Selon Abou Bakra Ibn Al Hàreth (das), le Messager de Dieu a dit: «Voulez-vous que je vous informe des plus
grands péchés?» (trois fois de suite). Nous dîmes: «Certainement que oui, ô Messager de Dieu!» Il dit: «Le fait de donner à
Dieu des associés, l'ingratitude envers les deux parents...» Il était appuyé à quelque chose. Il se mit assis et dit: «Attention! et
le parler mensongère! le faux témoignage». Il ne cessa de les répéter jusqu'à ce que nous dîmes: «Que ne s'est-il donc tu!»
(Unanimement reconnu authentique)
337 Selon 'Abdullàh Ibn 'Amr Ibn Al 'As (das), le Prophète a dit: «Les grands péchés sont: Le fait de donner à Dieu des associés. L'ingratitude envers les deux parents. Le meurtre. Et le faux serment».

Le devoir de commander l'obéissance à Dieu le Très-Haut à sa famille

Le devoir de commander l'obéissance à Dieu le Très-Haut à sa famille, à
ses enfants qui sont d'âge à reconnaître le bien du mal ainsi qu'à tous
ceux qui sont sous son autorité. Le devoir de leur interdire toute
désobéissance, de les éduquer et de les empêcher de faire tout ce qui
est interdit

Dieu le Très-Haut a dit:
1.Chapitre 20 - verset 132: «Ordonne à ta famille de pratiquer la prière et attache-toi s'y fortement avec endurance».
2. Chapitre 66 - verset 6: «O vous qui avez cru! Mettez-vous, vous et les vôtres, à l'abri du feu...».
Pour ce qui est des Hadiths:
298. Abou Hourayra (das) a dit: «Al Hasan Ibn "Ali (das) prit une fois une datte dans les dattes de l'aumône l'égale (zakât). Il
la plaça dans sa bouche. Le Messager de Dieu lui dit aussitôt: «Caca! Caca! Jette-la donc! N'as-tu pas su que nous autres
(la famille du Prophète bsdl) nous ne mangions pas de l'aumône?».
299. 'Omar Ibn Abi Salma (le fils de l'une des épouses du Prophète bsdl) a dit: «J'étais un enfant vivant sous le toit du
Messager de Dieu . Quand je mangeais avec les autres, ma main se promenait pour prendre le manger de devant eux.
Le Messager de Dieu me dit alors: «Enfant! Prononce le nom de Dieu (en te mettant à table), mange avec ta main
droite et mange de ce qui est devant toi». Cela n'a cessé depuis d'être ma façon de manger».
Commentaire
Parmi les règles de politesse du manger, l'Islam ordonne de se laver les mains avant de se mettre à table, de prononcer le nom de Dieu
(«Bismillah»), de manger uniquement avec la main droite (la main gauche servant entre autres à se laver les parties intimes) et de ne manger
que de ce qui est devant soi. Il est en effet incorrect d'aller fureter devant les autres.
300. Ibn 'Omar (das) rapporte avoir entendu le Messager de Dieu dire: «Chacun de vous est un berger et chacun de
vous est responsable de l'objet de sa garde. Le chef d'Etat est un berger et est responsable de ses administrés. L'homme est
berger dans sa famille et est responsable de l'objet de sa garde. La femme est bergère dans la maison de son mari et est
responsable de l'objet de sa garde. Le serviteur est berger dans les biens de son maître et est responsable de l'objet de sa
garde. Chacun de vous est donc berger et est responsable de l'objet de sa garde» (Unanimement reconnu authentique)
301. Selon 'Amr Ibn Shou'ayb, selon son père, son grand-père (das), le Messager de Dieu a dit: «Ordonnez à vos
enfants de faire la prière à l'âge de sept ans et, quand ils en ont dix, frappez-les s'ils s'en abstiennent. Ne les faites pas coucher
dans le même lit». (Rapporté par Abou Dawùd)
302. Selon Abou Thourayya Al Jouhanni (das), le Messager de Dieu a dit: «Enseignez la prière à l'enfant quand il a sept
ans et frappez-le à l'âge de dix ans quand il s'en abstient». (Rapporté par Abou Dawùd et Attirmidhi)

dimanche 2 novembre 2008

La droiture

Dieu le Très-Haut a dit :
11.112 : « Prends le droit chemin ».
41 versets 30 à 32 : « Ceux qui ont dit : « Notre Seigneur et Maître, est Dieu » Puis ont pris le chemin de la droiture, les
Anges descendent vers eux par vagues successives (en leur disant) : « N’ayez crainte et ne vous attristez point ! Réjouissezvous
à l’avance du Paradis qui vous est promis. C’est nous vos protecteurs dans la vie ici-bas et dans la vie ultime. Vous y avez
tout ce que désire votre âme et vous y avez tous les objets de votre prétention.
C’est là une façon de recevoir Ses hôtes de la part d’un grand Absoluteur et d’un Miséricordieux infini ».
46. 13 à 14 : « Ceux qui ont dit : « Notre seigneur et Maître est Dieu » puis ont adopté la voie de la rectitude, aucune peur
ne les accable et aucun chagrin ne les afflige.
Ceux-là sont les gens du Paradis où ils seront pour l’éternité en récompense de ce qu’ils faisaient ».
Pour ce qui est des hadiths :
Abou ‘Amr ou, selon d’autres, Abou ‘Amr Sufyân Ibn ‘Abdullâh (RA) a dit : « J’ai dit : « O Messager de Dieu ! Dis mois
sur l’Islam quelques paroles sur lesquelles je n’interrogerai personne d’autre que toi ». Il dit : « Dis : « J’ai cru en Dieu » Puis
suis le droit chemin ». (Rapporté par Moslem)
Abou Hourayra (RA) a dit : « Le Messager de Dieu(saw) a dit : « Rapprochez-vous de la perfection, rectifiez
continuellement votre conduite et sachez que nul d’entre vous ne devra son salut à ses seules oeuvres ». On dit : « Pas même
toi, ô Messager de Dieu ? » Il dit : « Pas même moi, à moins que Dieu ne me couvre du voile de Sa miséricorde et de Sa
générosité ». (Rapporté par Moslem)
Les savants disent que le vrai sens de la droiture est de s’astreindre continuellement à l’obéissance de Dieu le Très-Haut.

La piété (ou la crainte de Dieu)

Dieu le Très-Haut a dit :
3.102 : O vous qui avez cru ! Craignez Dieu à Sa juste mesure.
64.16 : Craignez donc Dieu autant que vous le pouvez.
33.70 O vous qui avez cru ! Craignez pieusement Dieu et ayez un langage pertinent et juste.
Les versets concernant la piété sont nombreux et bien connus.
65.2 et 3 Celui qui craint Dieu, Dieu lui aménage une issue. Il lui accorde Ses biens d’où il ne s’y attend pas.
8.29 : Si vous craignez pieusement Dieu, Il vous donnera un pouvoir de discernement, rachètera pour vous vos mauvaises
actions et vous absoudra. Dieu possède la générosité immense.
Quant aux hadiths en voici quelques-uns :
Abou Hourayra (RA) a dit : « On a demandé au Messager de Dieu(saw) : « Quel est le plus noble des hommes ? » Il dit :
« C’est le plus pieux d’entre eux ». On lui dit : « Ce n’est pas à ce sujet que nous interrogeons ». Il dit : « C’est alors Joseph,
Prophète de Dieu, fils de Prophète de Dieu, lui-même fils de l’ami intime de Dieu (Abraham) ». Ils dirent : « Ce n’est pas à
ce sujet que nous t’interrogeons ». Il dit : « C’est alors au sujet des souches des arabes que vous m’interrogez ? Sachez alors
que les meilleurs d’entre eux dans la période préislamique sont les meilleurs dans l’Islam une fois qu’ils ont bien compris la
vérité coranique ».
Selon Abou Sa’id Al Khoudrî (RA), le Prophète(saw) a dit : « Ce bas monde est doux et tendre (mot à mot : vert). Dieu
va vous en donner la lieutenance afin de voir votre comportement. Méfiez-vous de ce bas monde ainsi que des femmes car
c’est à travers les femmes que les fils d’Israël connurent leur première tentation ». (Rapporté par Moslem).
D’après Ibn Mas’ud (RA), le Prophète disait : « Seigneur Dieu ! Je te demande la bonne direction, Ta crainte, la
pureté de l’âme et la richesse (du coeur) ». (Rapporté par Moslem)
‘Adiyy Ibn Hâtem Attâ’î (RA) a dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu (saw)dire : « Celui qui a fait serment de faire
quelque chose puis trouve autre chose à faire de plus conforme à la crainte de Dieu, qu’il fasse cette dernière ! »
Abou Oumama Al Bâhilî a dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu(saw) dire dans son sermon du pèlerinage d’adieu :
« Craignez pieusement Dieu, faites vos cinq prières quotidiennes, observez le jeûne de votre mois (Ramadhân), acquittez
l’aumône légale de vos biens et obéissez à vos chefs et vous serez alors dans le Paradis de votre Seigneur ». (Rapporté par
Tirmidhi

La sincérité (ou la véracité)

Dieu le Très-Haut a dit :
9.119 : « O vous qui avez cru ! Craignez Dieu et soyez avec les véridique ».
33.35 : « … ceux et celles qui sont toujours véridiques et sincères ».
47.21 : « S’ils tenaient leur promesse envers Dieu, ce serait pour eux bien meilleur ».
Quant aux hadiths :
D’après Ibn Mas’ud (RA), le Prophète(saw) a dit : « La sincérité mène aux oeuvres de bien et les oeuvres de bien mènent
au Paradis. L’homme ne cesse de dire la vérité jusqu’à ce qu’on le mentionne auprès de Dieu sous le nom de véridique. Le
mensonge mène aux mauvaises actions (à la rébellion contre Dieu) et les mauvaises actions mènent à l’Enfer. L’homme ne
cesse de mentir jusqu’à ce qu’on le mentionne auprès de Dieu sous le nom de menteur ». (Unanimement reconnu
authentique)
Al Hasan Ibn ‘Ali (RA) a dit : J’ai appris du Messager de Dieu(saw) ce qui suit : « Laisse ce qui est douteux pour ce qui
est sûr ; car la vérité est source de tranquillité et le mensonge est source d’inquiétude ». (Rapporté par Tirmidhi)
Abou Soufyân Ibn Harb (RA), dans son long récit concernant Héraclès, a dit : « Héraclès nous demanda (au sujet du
Prophète) : « Quelles sont les prescriptions qu’il vous fait ? ». Je répondis : « Il nous dit d’adorer Dieu seul et unique sans Lui
rien associer, de laisser ce que disent nos pères (c'est-à-dire d’abandonner nos anciennes croyances). Il nous ordonne aussi de
faire la prière, d’avoir des moeurs pures et de respecter les liens de parenté ». (Unanimement reconnu authentique)
Sahl Ibn Houneyf (RA), un ancien de la bataille de Badr rapporte : « Le Prophète (saw)a dit : « Celui qui demande
sincèrement à Dieu le Très-Haut de faire de lui un martyr, Dieu lui fait atteindre le degré des martyrs même s’il meurt dans
son lit ». ‘Rapporté par Moslem)
Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu (saw) a dit : « L’un des anciens Prophètes (as) entreprit une campagne
militaire. Il dit à son peuple : « Que s’abstiennent de me suivre celui qui vient d’épouser une femme et qui n’a pas encore eu
avec elle les rapports qu’il désirait. Celui qui a construit une maison et n’en a pas encore posé la toiture. Celui qui a acheté
des bêtes enceintes et qui attend la venue de leurs petits ». Quand il fut proche de la cité qu’il voulait assaillir ce fut l’heure
de la prière de l’après-midi (‘Asr) ou un peu avant. (Il ne lui restait don peu de temps pour mener sa bataille avant la prière
du Maghreb). Il dit au soleil : « Tu es sous les ordres (de Dieu) comme je le suis moi-même. Seigneur Dieu, arrête pour nous
sa course ! » et le soleil s’arrêta jusqu’à ce que Dieu lui donnât victoire. Il fit un tas de butin et le Feu du ciel vint pour le
dévorer (en signe d’agrément de Dieu) mais n’en fit rien (Dieu refusait cette offrande). Il dit : « L’un de vous a dérobé
quelque chose de ce butin. Qu’un homme de chaque tribu s’avance pour me faire acte d’allégeance ! ». Quand la main de
l’un d’eux toucha celle du Prophète, ce dernier lui dit : « Le voleur est dans ta tribu ». Ils apportèrent alors une tête d’or,
comme la tête d’une vache. Il la plaça sur le reste du butin et le feu vint cette fois le dévorer. Il faut vous dire en effet que les
butins de guerre n’ont jamais été permis à aucune nation avant nous (les Musulmans). Puis Dieu nous les rendit licites en
voyant notre faiblesse et notre pauvreté ». (Unanimement reconnu authentique) D’après Hakim Ibn Hizâm (RA), Messager(saw) de Dieu a dit : « Le vendeur et l’acheteur restent libres (de conclure la
vente ou de l’annuler) jusqu’à ce qu’ils se séparent. S’ils ont été sincères et s’ils n’ont rien caché des défauts de leurs
marchandises, Dieu bénit leur vente. Mais s’ils ont caché ces défauts et s’ils ont menti, cela emporte sa bénédiction ».
(Unanimement reconnu authentique

La sincérité et la présence de l’intention

La sincérité (ou la véracité)Dieu le très haut a dit :
1 - Chapitre 98 verset 48 : « On ne leur avait pourtant ordonner que d’adorer Dieu, de Lui consacrer à Lui seul toute dévotion,
loin de tout associationnisme idolâtre, de pratiquer correctement la prière et de donner l’aumône légale.»
2 - Chapitre 78 verset 37, parlant des offrandes qu’on sacrifie à Dieu: «Jamais ne parviendra à Dieu leur viande ni leur sang,

mais ce qui Lui parvient de votre part c’est la piété.»
3 - Chapitre 3 verset 29 : « Dis : Que vous cachiez ce qui est dans vos poitrines (for intérieur) ou que vous le montriez, Dieu le
sait
Quand au Hadiths, nous en citons les suivants:


1- Le calife ‘Omar (RA) a dit : J’ai entendu le Messager(saw) de dieu:
« Les actions ne valent que par les intentions et chacun n’a pour lui que ce qu’il a eu réellement l’intention de faire.

celui qui s’est exilé par amour pour Dieu et de son messager, son exile est pour Dieu et son messager. Celui qui s’est exilé pour
parvenir à des biens de ce bas monde ou pour épouser une femme, son exile est pour la raison qui l’y a poussé. » (URA
Boukhari Moslem)

2- La mère des croyante, ‘Aisha (RA) a dit : le Messager(saw) de Dieu a dit « Une armée se mettra en marche ( à la fin des
temps ) pour détruire la Kaaba. Quand elle sera dans une zone désertique, la terre les engloutira tous, du premier jusqu’au
dernier. Elle ajouta « J’ai dit : O Messager de Dieu ! Comment seront-ils engloutis du premier au dernier alors qu’il y aura
parmi eux leurs subordonnés (qui sont astreints à les suivre) ainsi que des étrangers à eux ? » Il dit « Ils seront engloutis du
premier au dernier puis ressusciteront chacun selon sa propre intention » (URA Boukhari Moslem)
3- Aisha (RA) a rapporté ce Hadith : « Plus d’exil après la libération de ma Mecque ; mais il n’y a plus dorénavant qu’une
sortie pour la guerre sainte ou pour toute autre bonne intention. Quand on vous appelle au combat, répondez-y. » (Hadith
authentique)
Cela veut dire qu’on ne s’exile plus de la Mecque car elle est désormais terre d’Islam.
4- Jaber Ibn ‘Abdullah Al Ansari (RA) a dit : « Nous étions avec le Prophète (saw) à l’expédition de Tabouk lorsqu’il dit « Il
y a certainement à Médine des hommes qui, dans toute marche que vous faites et dans toute la vallée que vous traversez, sont
avec vous : ce sont ceux qui y ont été retenus par la maladie » Dans une autre version : « Ils partagent avec vous le salaire de
vos oeuvres (Rapporté par Moslem et Boukhari à partir de Anas (RA) qui a dit : « Nous étions avec le Prophète ,(saw) de
retour de l’expédition de Tabouk, quand il dit « Des gens derriere nous à Medine, il n’est pas un sentier de montagne ou de
vallée qu’on parcourt sans qu’ils n’y soient avec nous. »
5- Abou Yazid Ma’n Ibn yazid Al Akhnas (RA), tous les trois Compagnons du Prophète ,(saw) a dit : « Mon père Yazid avait
sorti quelque dinars pour en faire aumône. IL les plaça chez un homme de la mosquée. Je vins alors les prendre et je suis allé
avec les dinars vers mon père. » Il dit : « Par Dieu, ce n’est pas à toi que je les destinais. » Je me plaignais auprès du Messager(saw)
de Dieu qui dit : « Toi, Yazid, tu as eu le salaire de ce que tu avais l’intention de faire, et toi, Ma’n, tu n’as pris que ce
qui te recevait de plein droit. » (Al Boukhari)
6- Da’d Ibn Abi Waqqas (RA), l’un des dix qui à qui le Prophète(saw) a annoncé qu’ils iraient au Paradis, a dit : « Le
Messager de Dieu(saw) vint me rendre visite alors que j’étais gravement malade dans l’année du pèlerinage d’adieu. Je lui
dis : «O Messager de Dieu ! Ma maladie a atteint le degré que tu vois cependant que j’ai de l’argent et n’ai qu’une fille pour
m’hériter. Puis-je faire aumône des deux tiers de ma fortune ? » Il dit : « Non » Je dis : «Et un tiers ? O Messager de
Dieu ! » Il dit : «Du tiers et le tiers est déjà beaucoup. Il vaut mieux que tu laisses tes héritiers riches plutôt que les laisser à la
charge des autres, tendant la main aux gens. Jamais tu ne feras une dépense désirant par elle le Visage de Dieu sans que tu en
aies la récompense, même par simple bouchée que tu mets dans la bouche de ta femme.» Je dis : « O Messager de Dieu ! Estce
que Dieu va me laisser à la Mècque après le départ de ces compagnons (à Médine) ? » Il dit : « Aussi longtemps que tu y
seras laisser et que tu y feras une action ou tu ne désireras que le Visage de Dieu, cela t’élèvera d’un degré. Puis qui sait si tu ne seras pas laissé à la Mecque pour que ta présence y soit un bien pour certains et un mal pour d’autres ? Seigneur Dieu !
Mais celui qui est à plaindre c’est Sa’d Ibn Khawla. » Le Messager(saw)de Dieu compatit ainsi à son infortune et lui implora
la miséricorde Dieu pour son décès à la Mecque (plutôt qu’à Médine). (Unanimement reconnu authentique)

dimanche 12 octobre 2008

avant de prendre le volant



Douaa de la monture,

avant de prendre le volant

Au nom d’Allah, la louange est à Allah. « … Gloire à Celui qui a mis ceci à notre service alors que nous n’étions pas capables de les dominer. – Et c’est vers notre Seigneur que nous devons retourner. (sourate « L’Ornement », versets 13 et 14) » Louange à Allah, louange à Allah, louange à Allah. Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand. Gloire et pureté à Toi, O Seigneur ! Je me suis fait du tort à moi-même, pardonne-moi donc ! Car nul autre que Toi pardonne les péchés.

بِسْـمِ اللهِ وَالْحَمْـدُ لله، سُـبْحانَ الّذي سَخَّـرَ لَنا هذا وَما كُنّا لَهُ مُقْـرِنين، وَإِنّا إِلى رَبِّنا لَمُنـقَلِبون، الحَمْـدُ لله، الحَمْـدُ لله، الحَمْـدُ لله، اللهُ أكْـبَر، اللهُ أكْـبَر، اللهُ أكْـبَر، سُـبْحانَكَ اللّهُـمَّ إِنّي ظَلَـمْتُ نَفْسي فَاغْـفِرْ لي، فَإِنَّهُ لا يَغْفِـرُ الذُّنوبَ إِلاّ أَنْـت

Bismi l-lâhi. Al hamdu li-l-lâhi. Subhâna l-ladhî sakhkhara lanâ hâdhâ wa mâ kunnâ lahu muqrinîn, wa innâ ilâ rabbinâ la-munqalibûn. Al hamdu li-l-lâhi, al hamdu li-l-lâhi, al hamdu li-l-lâhi. Allâhu akbaru, Allâhu akbaru, Allâhu akbaru. Subhânaka l-lâhumma innî zalamtu nafsî, fa-ghfir lî, fa-innahu lâ yaghfiru dh-dhunûba illâ ant.






mercredi 8 octobre 2008

AIDKOUM MOUBAREK


AIDKOUM MOUBAREK

Takaballah mina wa minkoum, Qu'Allah pardonne nos péchés.

N'oubliez pas les 6 jours de chawal car le prophete (saw) a dit d'apres Abi Ayoub Al ansari "Celui qui jeûne le mois de Ramadan, puis 6 jours de Chawal, c'est comme s'il avait jeûné toute l'année" Rapporté par Mouslim

mardi 24 juin 2008

les trois premiers chaties

LES TROIS PREMIERS CHÂTIES


Chufayyan al Asbahî a rapporté : Je suis entré à Médine, des gens étaient réunis autour d’un
homme. J’ai dit : « qui est-ce ? » Ils ont répondu : « Abû Hurayra. » Je me suis approché de
lui jusqu’à m’asseoir devant de lui. Il racontait aux gens [des hadiths]. Lorsqu’il se tut et fut
seul, je lui ai dit: « Je te demande en droit et avec vérité, peux-tu me rapporter un hadith du
Messager d’Allah (paix et salut sur lui) que tu as entendu, compris et appris ? Abû Hurayra a
dit : « Oui, je vais te raconter un hadith que le Messager d’Allah (paix et salut sur lui) m’a
raconté, je l’ai compris et appris. » Ensuite Abû Hurayra fut pris d’un malaise, nous restâmes
un court instant puis il reprit ses esprits. Il a dit: je vais te raconter un hadith que le Messager
d’Allah (paix et salut sur lui) m’a raconté alors que nous étions, moi et lui, dans cette maison
sans aucune autre personne à part nous deux. Mais il fut pris d’un second malaise, il recouvra
ses esprits et s’essuya le visage. Il a dit: « Oui, je vais te raconter un hadith que le Messager
d’Allah (paix et salut sur lui) m’a raconté alors que nous étions, moi et lui, dans cette maison
sans aucune autre personne à part nous deux. » Abû Hurayra fut de nouveau pris d’un violent
malaise et s’écroula sur le visage. Je le redressai et le tint longtemps puis il reprit conscience.
Alors, il a dit : le Messager d’Allah (paix et salut sur lui) m’a raconté : « Le Jour de la
Résurrection, Allah (le Très-Haut) descendra vers les serviteurs afin de juger entre eux.
Chaque communauté sera agenouillée. La première personne que l’on appellera sera un
homme qui aura appris [par cœur] le Coran, ensuite quelqu’un qui aura été tué dans la voie
d’Allah et enfin quelqu’un qui aura eu beaucoup d’argent [ou de biens].
Allah (le Très-Haut) dira au lecteur : “Ne t’ai-je pas enseigné ce que j’ai fait descendre sur
Mon Messager ?” Il répondra : “Plutôt oui, ô Seigneur !” Allah demandera : “Qu’as-tu
accompli avec ce que tu savais ? ” Il répondra : “Je le récitais de nuit comme de jour. ”
Allah (le Très-Haut) lui dira : “Tu mens.” Les anges lui diront : “Tu mens.” Alors, Allah (le
Très-Haut) dira : “Plutôt, tu voulais que l’on dise de toi untel est lecteur, et certes, on l’a
dit.”
On amènera la personne riche et Allah (le Très-Haut) lui dira : “Ne t’ai-Je pas accordé avec
largesse jusqu’à ce que tu n’aies besoin de personne. ” Il répondra : “Oh que oui, ô
Seigneur. Il dira : “Qu’as-tu œuvré avec ce que Je t’ai donné. Il répondra : “J’unissais le lien
de parenté et je donnais l’aumône. Allah (le Très-Haut) lui dira : “Tu mens. Les anges
diront : “Tu mens. Alors, Allah (le Très-Haut) dira : “Plutôt, tu voulais que l’on dise de toi
untel est généreux, et certes on l’a dit.
On amènera celui qui est mort dans la voie d’Allah. Allah lui dira : “Dans quelle voie as-tu
été tué ? Il répondra : “Ô Seigneur ! Tu as ordonné le combat dans Ta voie, j’ai combattu
jusqu’à être tué. Allah (le Très-Haut) lui dira : “Tu mens. Les anges diront : “Tu mens. Alors,
Allah (le Très-Haut) dira : “Plutôt, tu voulais que l’on dise de toi untel est courageux et
certes, on l’a dit. Ensuite le Messager d’Allah (paix et salut sur lui) tapota son genou en
disant : “Ô Abû Hurayra ! Ces trois là sont les premières créatures d’Allah qui seront
cernées par le Feu le jour de la Résurrection. »
Al-Walîd Abû ‘Uthmân al-Madînî a dit : ‘Uqba m’a informé que Chufayyân est celui qui est
entré auprès de Mu’âwiya et l’a informé de ce hadith. Abû ‘Uthmân a dit : al-‘Alâ ibn Abî
Hakim m’a raconté qu’il était parmi les épéistes de Mu’âwiya. Il a dit : « Un homme est entré
auprès de lui et lui a informé du hadith de Abû Hurayra. Alors, Mu’âwiya a dit : On a fait
avec ces gens-ci ce que vous avez entendu. Qu’en sera-t-il des autres ? Puis Mu’âwiya se mit
à pleurer à chaudes larmes jusqu’à ce que nous pensâmes qu’il fut détruit. Nous avons dit :
Cette personne est venue à nous avec un mal. Mu’âwiya reprit conscience et s’essuya le
visage. Ensuite, il a dit : Allah et Son Messager sont véridiques. Puis il récita le verset
suivant : « Celui désirant la vie d’ici-bas et sa parure, Nous le récompenserons
pleinement de ses œuvres qu’il y a accomplies sans lui diminuer. Voici ceux qui n’auront
rien dans l’Au-delà si ce n’est le Feu. Ce qu’ils ont œuvré sera réduit à néant et ce qu’ils
auront accompli sera vain. »

Source : « At-Targhîb wa tarhîb » d’al-Mundhirî, Livre de la sincérité, chapitre : de la
menace de l’ostentation, hadith n° 22 rapporté ibn Khuzayma et authentifié par al-Albanî.

dimanche 15 juin 2008

Parmi les grands signes de la fin des temps

Parmi les grands signes de la fin des temps
la fumée,

le faux-messie,

la bête,

le lever du soleil de son coucher,

la descente de 'Issa fils de MERIEM (Jésus),

Gog et Magog,

les trois éclipses,

et le feu qui sortira du Yémen, qui conduira les gens au lieu (final) d'assemblée.




D'après Houzaifa bin Oussaid Al-Ghifari : "Le Prophète survint alors que nous étions en train de causer.

- "De quoi parliez-vous" ? demanda-t-il

- "Nous parlions de l'Heure suprême", furent notre réponse.

- "L'Heure Suprême ne se dressera pas avant que vous ne voyiez les dix signes précurseurs, dit-il et il cita la fumée, le faux-messie, la bête, le lever du soleil de son coucher, la descente de 'Issa fils de Meriem, Gog et Magog, trois éclipses: une éclipse à l'orient une deuxième à l'occident et une troisième à la Péninsule arabe; le dernier signe sera un feu qui jaillira du Yémen et qui conduira les gens au lieu de leur rassemblement". (Ahmad n°46, Mouslim n°2901, Abou Dawoud n°4311, at-Tirmidhi n°2183 et qualifié par lui de "beau et authentique", an-Nassai n°11380, et Ibn Maja n°4055)


D'après Abou Hourayra le Messager d'Allâh a dit: "Dépêchez-vous à accomplir les oeuvres avant six: le lever du soleil au couchant, la fumée, le faux messie, la bête, ce qui concerne l'un de vous (le terme de la vie individuelle), ou ce qui concerne tout le monde (le terme de la vie collective)". (Mouslim n°2947, et Ibn Maja n°4056)



Yasîr b. Jâbir rapporte qu'un vent rouge se leva sur al-Kûfah. Un homme vint qui n 'avait rien de mieux à dire que: 'O 'Abd Allâh ibn Mas`ûd, l'Heure est arrivée".

'Abd Allâh ibn Mas`ûd qui était assis, se leva directement.

Il dit: "L'Heure n'arrivera pas jusqu'à ce que l'héritage cesse d'être divisé et que le fait de recevoir le butin de guerre ne soit plus une raison de joie".

Puis il a fait un signe avec sa main en direction de la Syrie et il a mentionné certains des grands signes qui auront lieu juste avant l'heure. (Mouslim n°2899)



Le levé du soleil de l'occident

Allâh a dit: {Le jour où certains signes de ton Seigneur viendront, la foi en Lui ne profitera à aucune âme qui n'avait pas cru auparavant ou qui n'avait acquis aucun mérite de sa croyance.} (6/158)

D'après Abou Hourayra , le Messager d'Allah a dit: "Lorsque trois signes précurseurs apparaîtront, la foi d'une âme qui n'a pas cru jusqu'à ce moment ou n'a fait aucun bien ne lui sera d'aucune utilité. Ce sont le lever du soleil de son coucher, le faux-messie et la bête". (Mouslim, at-Tirmidhi n°3072 et qualifié par lui de "bon et authentique")

Le Prophète a dit: "L'Heure suprême ne se dressera que lorsque se lèvera le soleil de son coucher. Si les gens, dans leur totalité, le voient, la profession de foi ne sera d'aucune utilité à un homme qui ne croyait pas jusqu'à ce, jour ou qui n'a effectué de bonnes œuvres". Sahih al-Boukhâri



D'après le hadith d'Abû Huraira (رضي الله عنه), le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "L'Heure ne sera pas établie jusqu'au lever du soleil de l'ouest. Et quand il se lèvera et que les gens le verront, ils croiront tous et ce sera quand: {Le jour où certains signes de ton Seigneur viendront, la foi en Lui ne profitera à aucune âme qui n'avait pas cru auparavant ou qui n'avait acquis aucun mérite de sa croyance} (Al-An'am/158)". (Al-Bukhari n°4636, Muslim n°157)

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "L'Heure suprême ne se dressera que lorsque se lèvera le soleil de son coucher". (al-Boukhâri)

Selon AbdAllâh Ibn 'Amr (رضي الله عنه): "J'ai appris du prophète (صلى الله عليه و سلم) un hadith que je n'oublierai pas; je l'ai entendu dire: "Les premiers signes à apparaître seront: Le lever du soleil de l'occident et la sortie de la Bête au grand jour; peu importe laquelle des deux précède l'autre, de toute façon lorsque l'une à lieu, l'autre suivra de peu"". (Mouslim)



La Bête

Allâh (تعالى) a dit: {Et quand la Parole tombera sur eux, Nous leur ferons sortir de terre une bête qui leur parlera; les gens n'étaient nullement convaincus de la vérité de Nos signes [ou versets].} (27/82)

Selon AbdAllâh Ibn 'Amr (رضي الله عنه): "J'ai appris du prophète (صلى الله عليه و سلم) un hadith que je n'oublierai pas; je l'ai entendu dire: "Les premiers signes à apparaître seront: Le lever du soleil de l'occident et la sortie de la Bête au grand jour; peu importe laquelle des deux précède l'autre, de toute façon lorsque l'une à lieu, l'autre suivra de peu"". (Mouslim)

D'aprés Cheikh Ibn 'Ottheymine

Linguistiquement, le mot que Ad-Dabba s’attribue à toute créature qui se déplace sur terre. Ce qui est signifié ici, est que la Bête qu'Allah fera sortir, est proche de l'établissement de l'Heure. Son apparition est confirmée dans le Qur'an et la Sunna. Allah dit :

" Et quand la Parole tombera sur eux, Nous leur ferons sortir de terre une bête qui leur parlera; les gens n’étaient nullement convaincus de la vérité de Nos signes [ou versets]. " [sourate An-Naml : 82]

Et le prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : " En vérité l'Heure ne sera pas établie jusqu’à ce que vous ne voyiez dix signes avant cela. " Et il (salallahu ‘alayhi wa sallam) a mentionné parmi eux : " la Bête. " [Sahih Muslim et sa vérification a été exposée précédemment]

Il n'y a rien de mentionné dans le Qur'an ou la Sunna authentique qui indique le lieu d'où cette Bête apparaîtra ou sa description. Ceci n’a été mentionné que dans des ahadith, sur lesquels il y a spéculation concernant leur authenticité. Ce qui est apparent du Qur'an, cependant, est que c'est une Bête qui avertira l'humanité de la proximité de la punition et de la destruction et Allah est plus savant.



Gog et Magog

Ils ont été emprisonnés par Dhou l-Qarnayn

Allâh le Très Haut dit à propos de l'histoire du roi musulman, le grand dirigeant, Dhoul Qarnayn (puisse Allâh avoir pitié de lui): {Et quand il eut atteint un endroit situé entre les Deux Barrières (montagnes), il trouva derrière une peuplade qui ne comprenait presque aucun langage et ils dirent: O Dhoul Quarnayn! Yajouj et Majouj commettent du désordre sur terre.

Est- ce que nous pourrons t' accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous?" Il dit: "Ce que Mon Seigneur m' a conféré vaut mieux (que vos dons).

Aidez- moi donc avec votre force et je construirai un remblai entre vous et eux. Apportez- moi des blocs de fer".

Puis, lorsqu' il en eut comblé l' espace entre les deux montagnes, il dit: "Soufflez!" Puis, lorsqu' il l' eut rendu une fournaise, il dit: "Apportez- moi du cuivre fondu, que je le déverse dessus".

Ainsi, ils ne purent guère l' escalader ni l' ébrécher non plus.

Il dit: "C' est une miséricorde de la part de mon Seigneur.

Mais, lorsque la promesse de mon Seigneur viendra, Il le nivellera. Et la promesse de mon Seigneur est vérité"}. (18/93-98)





Ils ne cessent d'essayer de sortir depuis mais chaque jours le barrage se reconstruit par l'ordre d'Allah
Oum Habiba Bint Abi Soyfyan a rapporté d'après Zaynab bint Djahsh (رضي الله عنها) que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) entra chez elle terrifié en disant: "Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah. Malheur aux Arabes à cause d'un mal qui s'approche ! aujourd'hui le barrage de Gog et Magog s'est ouvert comme ça (il joint son index et son majeur)". (al-Boukhari n°3097)



Ils seront donc relachés

Allâh (تعالى) a dit: {Jusqu'à ce que soient relâchés les Yajuj et les Majuj et qu'ils se précipiteront de chaque hauteur} (21/96)


Selon An-Nawàs Ibn Sam'àn (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Sur ces entrefaites Allâh inspire à 'Issa: "Je viens de faire sortir des êtres que nul ne pourra combattre. Mets Mes esclaves à l'abri de leur mal sur le mont Tor". C'est alors que Allâh suscite les peuples de Gog et Magog qui déferleront de toute hauteur. Leurs avant-gardes passeront par le lac de Tibériade et boiront toute son eau. Quand leurs arrière-gardes passeront par là, elles diront "il y a eu jadis là de l'eau". Le Prophète d'Allâh 'Issa sera assiégé avec ses compagnons.

A ce moment un seul bœuf vaudra pour l'un d'eux mieux que cent dinars de votre époque-ci. Le Prophète 'Issa et ses compagnons prieront Allâh exalté qui suscitera contre leurs ennemis ces vers qui infestent parfois le nez des troupeaux. Ces vers s'accrocheront à leurs cous et les dévoreront en un laps de temps. Ils tomberont tous à la fois comme un seul homme.A ce moment ‘Issa et ses compagnons redecendront dans la plaine. Ils n’y trouveront pas la place de la paume de la main qui ne soit pleine de leur charogne infecte. ‘Issa et ses compagnons invoqueront alors Allah le Très Haut qui enverra des oiseaux gigantesques, ayant des cous pareils à ceux des chameaux de khorassan. Ces oiseaux emporteront ces immondices là où Allah voudra. ". (Mouslim)



Leur étape finale sera l'Enfer

Aussi, le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Le Jour de Jugement Allâh dira: ' ô Adam, monte et extraie les gens du Feu de l'Enfer de ta descendance.

' Adam dira: ' qui sont les gens du Feu de l'enfer ? ' Allâh dira ' de chaque mille, neuf cent quatre-vingt-dix-neuf. A ce moment, les enfants auront des cheveux blancs et chaque femme enceinte laissera tomber sa charge (c'est-à-dire avortera). Et vous verrez les gens comme s'ils étaient ivres, alors qu'ils ne seront pas ivres.

Mais la punition d'Allâh sera sévère".

Ces nouvelles ont sévèrement affligé les compagnons, donc ils ont dit: "ô messager d'Allah, qui parmi nous sera cet homme parmi les milles ?" Il (Prières et bénédictions d'Allâh sur lui) dit: "Annoncez la bonne nouvelle, parmi vous seront celui-ci et parmi Ya'juj et Ma'juj seront les milles". (Al-Bukhari n° 6530, Muslim n°222)

Le faux-messie ,adajjal

Linguistiquement:

Dadjâl est dérivé du mot « Dadjal » qui veut dire : Le menteur et l'imposteur (celui qui couvre la vérité).

Religieusement:

il s’agit d’un homme qui sera un imposteur et apparaîtra à la fin des temps et réclamera la Seigneurie.

Son apparition est confirmé dans le Sounnah aussi bien que par l'Ijmaa' (consensus).
Le Prophète a dit: " Dites: Ô Allah, je cherche refuge auprès de Toi contre le supplice de l'enfer, et je cherche refuge auprès de Toi contre le supplice de la tombe, et je cherche refuge après de Toi contre le mal du Masih ad-Dadjâl.

Et je cherche refuge auprès de Toi contre la tentation de la vie et de la mort ". Rapporté par Mouslim

Le Prophète demandait aussi protection contre lui pendant prière. Al Boukhari et Mouslim


Il y a consensus des Musulmans au sujet de son apparition.
Son histoireIl émergera d'une route dans une région entre le Châm et l'Iraq et commencera à appeler les gens à son adoration. Parmi les plus nombreux qui le suivront il y a les Juifs, les femmes et les bédouins.

Soixante-dix mille Juifs d'Ispahan (dans l'actuel Iran) le suivront et ils voyageront dans le monde entier, de même que le vent souffle la pluie dans toutes les directions, à l'exception de la Mecque et Médine, car il lui sera défendu d'y entrer. La longueur de son séjour sera quarante jours

Un jour sera comme une année, un jour comme un mois, un jour comme une semaine et le reste des jours sera comme d’habitude.

Il est borgne (c.-à-d. un oeil est bon et l'autre est abîmé) et entre ses deux yeux sera écrit KAFARA (c’est à dire Kâfir ou incrédule) que seuls les croyants seront capables de lire.

Il provoquera de grandes Fitna (troubles ou tentations).

Il ordonnera aux cieux et il pleuvra, il ordonnera à la terre et elle produira de la végétation.

Il aura avec lui un Jardin et un Feu, cependant son jardin sera un feu et son feu sera un jardin.

Le Prophète a mise en garde contre lui en disant : " Quiconque entend parler de lui, alors laissez-le et éloigner vous de lui.

Et quiconque l'a l'atteint, alors qu’il récite les versets du début de Surah Kahf sur lui”ou “...qu'il récite les verset du début de Surah Kahf ". Mouslim


Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al 'Othaymin

Source : Charh Loumou'atoul-I’tiqâd - cheikh Mouhammad ibn Salih al 'Othaymin



Le faux-messie ,adajjal

La signification de [Masîh]

Les savants ont donné plus de 50 définitions à "Massih". Ils ont dit que ce terme s'applique à la foi, au Véridique et à l'égaré et menteur. Le Massih, 'Issa fils de Marie était un Massih de la bonne voie ; il soignait les sourds-muets et les lépreux, et ressuscitait les morts avec la permission d'Allah.

Le faux-messie, le menteur égaré est le Massih de l'égarement qui tentera les gens à l'aide des signes qu'il lui sera donné de produire comme la provocation de la pluie, la régénération du sol par la végétation et d'autres prodiges. Allâh a créé les deux Massih opposés l'un à l'autre.

En ce qui concerne l'appellation Massih donnée au faux-messie, les savants l'ont expliquée ainsi: l'un de ses yeux est effacé.

L'on a dit aussi que c'est parce qu'il parcourra la terre en 40 jours.

D'après Ibn Omar (رضي الله عنهما), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a évoqué le Dajjal (pour le distinguer) parmi les gens. Il a dit: "Allâh n'est certes pas borgne. Le faux-messie, lui, est borgne de l'œil droit qui ressemble à un raisin flottant". (al-Boukhari n°3184)

An-Nawwas ibn Sam'an (رضي الله عنه) a dit dans le long hadith qu'il a rapporté que le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a évoqué l'histoire du Dajjal au cours d'une matinée et en a exposé les hauts et les bas au point de nous donner l'impression qu'il parcourait un champs de dattiers. Il dit dans sa description: "Il est certes un jeune aux cheveux très crépus et à l'œil éffacé. Je peux presque le comparer à Abd al-Uzza ibn Qatan". (Mouslim n°5228)

D'après Ubada ibn Samit (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Je vous ai tellement parlé de Dajjal que je crains que vous ne compreniez plus. Le faux-messie est certes un homme de petite taille, aux cheveux crépus et à l'œil effacé et qui marche les talons écartés. Son œil n'est ni exposé ni creux. Si vous n'arrivez pas à le reconnaître, sachez que votre Maître n'est pas borgne". (Abou Dawoud n°3763, authentique et cité dans Sahih al-Djami as-saghir n°2455)


Selon Houdhayfa (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Le faux-messie est borgne de l'œil droit et a les cheveux touffus". (Mouslim n°5222)

Selon Anas (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Aucun prophète n'a été envoyé qui n'ait averti son peuple à propos du menteur borgne. Il est certes borgne, et votre Maître ne l'est certes pas. Il est inscrit entre ses yeux: kafir [tout croyant lettré ou non la lira]". (al-Boukhari n°6598, Mouslim n°5223)

Selon une autre version: "est inscrit entre ses yeux: k.f.r.". (Mouslim n°5219)

An-Nawawi a dit: "L'opinion soutenue par les savants confirmés est que cette inscription doit être comprise au sens apparent et prise pour une réelle inscription dont Allâh fera un signe, l'un des indices tranchants (qui ne laisseront subsister aucun doute quant à) la mécréance, l'imposture et la fausseté des allégations de celui qui la porte. Allâh la montrera à tout musulman capable de lire ou non. Il la dissimulera à celui qu'Il voudra rendre malheureux et exposé à la tentation. Ceci qui n'est point contradictoire". (Commentaire du Sahih Mouslim, 18/60)


Il n'enfantera pas

Ibn Sayyad dit à Abou Said (رضي الله عنه): "N'as-tu pas entendu le Messager d'Allâh dire qu'il (le faux-messie) n'enfantera pas ?"

- J'ai dit: "Si". (Mouslim n°5209)


Le lieu de son apparition Selon Fatima bint Qays (رضي الله عنها), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit à propos du faux-messie: "Il est certes en mer syrienne ou en mer yéménite. Non, il viendra plutôt du côté de l'est. Pas du côté de l'est ! Pas du côté de l'est. Et puis il désigna de sa main le levant". (Mouslim n°5228)

Abou Bakr as-Siddiq (رضي الله عنه) a dit: "Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) nous a racontés (ceci): "le faux-messie jaillira d'une terre de l'Orient appelée Khourasan"". (ahmad, at-Tirmidhi n°2163 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahih al-Djami as-Saghir n°3398)


Les lieux qui lui sont innaccessibles

Abu Bikra (رضي الله عنه) rapporte que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "le faux-messie ne pourra pas semer la terreur dans la ville de Médine. Car, en ce moment, Médine aura sept portes dont chacune sera gardée par deux anges". (al-Boukhâri)

Selon abou Hourayra, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "les axes menant à Médine seront gardés par des anges, ni la peste ni le faux-messie ne pourront y entrer". (al-Boukhâri)

Selon Fatima bint Qays (رضي الله عنها) Dajjal a dit: "Je suis sur le point de demander l'autorisation de sortir. Et puis je sortirai et sillonnerai la terre et en traverserai chaque village en quarante jours, à l'exception de La Mecque et Taïba (Médine) qui me seront interdites d'accès. En effet, chaque fois que je tenterai de pénétrer dans l'une ou l'autre ville, je me trouverai en face d'un ange armé d'un sabre dégainé pour empêcher de passer. Tous les tunnels qui y conduisent seront gardés par des anges". (Mouslim, 5228)


L'époque de son apparition

Djabir ibn Abd Allâh (رضي الله عنه) rapporte que le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit: "le faux-messie fera son apparition à une époque de régression de la religion et de la science (religieuse)". (ahmad n°14426)


Ses partisans D'après Anas ibn Malick (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit: "70.000 juifs d'Asphéhan vêtus de manteaux épais et rayés suivront Dajjal". (Mouslim n°5237)

D'après Ibn Omar (رضي الله عنهما), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Dajjal descendra dans le marécage dit Mariqanat, et la plupart de ceux qui viendront l'y rejoindre seront des femmes. Au point que l'homme retournera à son épouse ou sa mère ou sa fille ou sa sœur ou sa tante afin de les attacher pour les empêcher d'aller le rejoindre". (Ahmad n°5099)


Sa tentation sera la plus importante entre la création d'Adam et la venue de l'Heure

D'après Imran ibn Houssayn (رضي الله عنه): "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire: "Il n'existera pas entre la création d'Adam et la venue de l'Heure une créature plus imposante que Dadjal"". (Mouslim n°5239)


Il portera un paradis qui sera l'Enfer, et un enfer qui sera le Paradis Selon Houdhayfa (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit du faux-messie: "Il possède un paradis et un enfer. Mais son enfer est un paradis et son paradis un enfer". (Mouslim n°5222)

D'après Houdhayfa (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Je sais certainement de quoi Dajjal sera muni: il possédera deux fleuves dont l'un, constitué d'une eau blanche, s'étendra à perte de vue, et l'autre, constitué d'un feu puissant, s'étendra aussi à perte de vue. Si l'un de vous assiste à cet événement, qu'il se présente devant le fleuve et qu'il ferme les yeux, baisse la tête et en boie car il y trouvera de l'eau fraîche". (Mouslim n°5223)


Le temps qu'il restera sur terre

Selon An-Nawwas ibn Sam'an (رضي الله عنه), les Compagnons ont dit: "ô Messager d'Allâh ! Combien de temps restera-t-il sur la terre ?"

"Quarante jours dont un jour long comme une année, et un autre long comme un mois et un autre long comme un vendredi et ses autres jours seront comme vos jours". (Mouslim n°5228)


Sa vitesse de deplacement

- "Quelle sera sa vitesse au sol ?"

- "Il sera aussi rapide qu'une pluie poussée par le vent". (Mouslim n°5228)

Il invitera les gens à temoigner qu'il est le seigneur

Abou Said al-Khoudri (رضي الله عنه) rapporte que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit que l'homme ainsi exécuté par Dajjal sera l'un des meilleurs sinon le meilleur (de son temps). La victime sera sortie de la ville du Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) et aura dit à Dajjal: "J'atteste que tu es le faux-messie dont le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) nous avait parlé"

Dajjal dira alors: "Que diriez-vous si je tuais cet homme et le ressuscitais ? Douteriez-vous de la réalité de mon acte ?"

"Non" dit l'assistance.

C'est alors qu'il l'exécutera puis le ressuscitera.

Et la victime dira: "Au nom d'Allâh ! Ma vision de ton état n'a jamais été aussi claire." Dajjal voudra alors le tuer de nouveau mais il en sera empêché". (al-Boukhari, n°6599)



Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Il (le faux-messie) se présenta à des gens, les invitera à le suivre, et ils le suivront.

Il donnera au ciel l'ordre de pleuvoir et il le fera et à la terre l'ordre de faire pousser sa végétation et elle le fera.

Les troupeaux (de ses partisans) rentreront le soir si engraissés que leurs bosses seront les plus élevés, leurs mamelles les plus nourries, leurs côtes les plus étendues (il entend par - là qu'ils seront bien rassasiés).

Il se présentera par la suite à des gens et les invitera à le suivre et ils rejetèrent son appel.

A ہpeine les quittera-t-il qu'ils redeviendront si démunis qu'ils ne posséderont plus rien. Il traversa une terre dévastée et lui dira: fais sortir tes trésors et ceux-ci le suivront tel une colonne d'abeilles.

Et puis, il appellera un homme dans sa tendre jeunesse et lui assènera un coup d'épée qui le tranchera en deux parties projetées loin des lieux.

Puis il appellera l'exécuté et celui-ci avancera vers lui en riant le visage radieux". (Mouslim n°5228)

Selon Abou Umama al-Bahili (P.A.a) le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit à propos de Dajjal: "Un aspect de ses tentations consistera à dire à un bédouin: dis Si je ressuscitais ta mère et ton père, attesterais-tu que je suis ton Maître ?

- "Oui". Deux démons apparaîtront alors sous la forme de ses père et mère et ils lui diront: "Fiston, suis-le car il est ton Maître"". (Ibn Maja n°4067 et vérifié par al-Albani dans Sahih al-Djami as-saghir, hadith n°7752).


Sa mort

D'après Abd Allâh ibn Omar (رضي الله عنهما), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit: "l'Antéchrist fera son apparition au sein de ma communauté et y restera quarante jours" et Il a cité l'intégralité du hadith. L'on y trouve: "Allâh dépêchera 'ISSA fils de Meriem.., il se lancera à la recherche de l'Antéchrist et le fera périr". (Mouslim n°5223)

Madjm'a ibn Djariya al-Ansari (رضي الله عنه) a dit: "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire: "Le fils de Meriem tuera le faux-messie à l'entrée de Ludd"". (Ahmad n°14920 et At-Tirmidhi n°2170)

Djabir ibn Abd Allâh (رضي الله عنه) rapporte que le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit: "'Issa fils de Meriem descendra à l'aube et lancera un appel en ces termes: ô gens ! Qu'est-ce qui vous empêche de sortir à la rencontre de ce malin imposteur ?

- Ils diront: c'est un djinn". Puis ils partiront et découvriront subitement que 'Issa fils de Meriem est devant eux. L'imminence du début de la prière sera alors annoncée et l'on dira à 'Issa: ô esprit d'Allah, va nous diriger la prière !

- Il dira: "que votre imam avance pour vous diriger la prière." Quand il aura achevé la prière du matin, les gens sortiront pour le rejoindre. Quand l'imposteur verra cela, il fondra comme du sel dans de l'eau.

'Issa marcha alors vers lui et le tuera (dans des circonstances telles que) la pierre et l'arbre diront: ô esprit d'Allâh ! Voici un (fuyard) juif (derrière moi) et 'Issa tuera tous les partisans du faux-messie". (ahmad n°14426)

Selon 'Abdullâh Ibn 'Amr Ibn Al 'As (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Le Charlatan sortira parmi ma communauté et y restera quarante - je ne sais si ce sont quarante jours, ou quarante mois, ou quarante ans -. Allâh exalté enverra alors 'Issa Ibn Maryam , qui le cherchera et le fera périr (il lui donnera un coup si fort qu'il fondra comme fond le sel dans l'eau). Puis les gens resteront sept ans durant lesquels il n'y aura pas deux seuls ennemis. Puis Allah lâchera un vent frais venant de Syrie. Il ne restera pas sur terre un seul homme ayant dans son cœur le poids d'une fourmi de bien (ou de foi) sans qu'il ne lui retire son âme. Quand même l'un de vous entrerait dans le sein d'une montagne, il l'y suivrait pour lui retirer son âme. Il restera alors les méchants de la terre qui auront la rapidité des oiseaux et les instincts des fauves. Ils ne reconnaîtront aucun bien et ne renieront aucun mal". (Mouslim) La manière de se protéger de lui

Demander régulierement protection contre lui pendant la prière

Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) récitait pendant la prière cette invocation: "Mon Seigneur ! Je demande Ta protection contre le châtiment de la tombe, Ta protection contre la tentation de l'Antéchrist, et Ta protection contre les tentations de la vie d'ici-bas et celles liées à la mort.

Mon Seigneur! Je Te demande de me protéger contre les causes de péché et de responsabilité (financière trop lourde)". (al-Boukhari n°789)

D'après Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Quand l'un de vous prononce les deux professions de foi (qui prélude à la fin de la prière), qu'il demande à Allâh de le protéger contre quatre: qu'il dise: mon Seigneur ! Je Te demande de me protéger contre le châtiment de la géhenne, contre le châtiment de la tombe, contre les tentations de la vie et celles liées à la mort et contre la tentation de l'Antéchrist". (Mouslim n°924) S'éloigner de lui

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a mise en garde contre lui en disant: "Quiconque entend parler de lui, alors laissez-le et éloigner vous de lui. Et quiconque l'a l'atteint, alors qu'il récite les versets du début de Surah Kahf sur lui" ou "qu'il récite les verset du début de Surah Kahf". (Mouslim) Réciter sur lui les 10 premiers et les 10 derniers versets de la sourate La caverne (18) سورة الكهف

D'après Abou Darda (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Celui d'entre vous qui aura mémorisé les dix premiers versets de la sourate de la Caverne sera protégé contre la tentation de l'Antéchrist". Selon Mouslim, Shuba a dit: "à la fin de la sourate de la Caverne" tandis que Hammam a dit: "au début de la sourate de la Caverne".

An-Nawawi dit: "Cela est dû au fait que le début de la sourate contient des choses étonnantes et des signes dont la méditation permet de se mettre à l'abri de la tentation de l'Antéchrist. Il en est aussi de même de la fin de la sourate qui contient les propos du Très Haut: {Les mécréants croient-ils pouvoir prendre}". (Commentaire du Sahih de Mouslim, 6/93)


Etait-Il Ibn Sayyad ? Le vrai nom d'Ibn Sayyid est Safi ou Abd Allâh ibn Sayyad ou ibn Sa'ad. Il appartenait à la communauté juive de Médine. On dit aussi qu'il était issu des Ansars. A l'arrivée du Prophète (صلى الله عليه و سلم) à Médine, il était tout jeune.

Abdan nous a rapporté d'après Abd Allâh d'après Younous d'après Zahri d'après Salim ibn Abd Allâh qu'Ibn Omar lui a dit qu'Omar était au sein d'un groupe qui accompagnait le Prophète (صلى الله عليه و سلم) quand celui-ci se rendit auprès d'Ibn Sayyad. Ils le trouvèrent entrain de jouer avec des enfants près de la forteresse des Bani Maghala. Ibn Sayyad était alors proche de l'âge de la majorité. Il ne fut au courant de la présence du Prophète (صلى الله عليه و سلم) que lorsque celui-ci le frappa à la main et lui dit:

- Atteste-tu que je suis le Messager d'Allâh ?

- Ibn Sayyad lui dit: j'atteste que tu es le messager des illettrés. Puis il ajoute: - Et toi, attestes-tu que je suis le messager d'Allâh ?

- Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) le laissa et dit: "J'ai cru en Allâh et en Ses messagers". Ensuite, il poursuit en disant à Ibn Sayyad: "Que vois-tu ?"

- Parfois un homme de vérité s'adresse à moi. Parfois un menteur s'adresse à moi.

- Aussi t'a-t-on jeté dans la confusion. Ensuite, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui dit:

- Je te cache quelque chose ?

- C'est de la fumée.

- Tais-toi, tu n'échapperas pas à ton destin.

Omar (رضي الله عنه) dit: "Messager d'Allah, laissez moi lui trancher le cou!"

- Non, car s'il est (le faux Messie), il n'aura aucun pouvoir sur toi ; s'il ne l'est pas, son exécution ne t'apporterait rien de bon".


Salim dit: "J'ai entendu Ibn Omar (رضي الله عنهما) dire: "Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) repartit en compagnie d'Ubay ibn Kaab pour se rendre aux dattiers où se trouvait Ibn Sayyad dans le but d'entendre les propos d'Ibn Sayyad à l'insu de celui-ci. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) l'aperçut couché sur le côté et vêtu d'un tissu rayé et en train de murmurer. La mère d'Ibn Sayyad aperçut le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) qui se cachait derrière le tronc d'un dattier et elle dit à son fils: ô Safi, voici Muhammad. Et Ibn Sayyad sauta ... Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit: "si elle l'avait laissé, il se serait expliqué"". (Al-Boukhari n°1355)


Selon Muhammad ibn al-Munkadir: "J'ai vu Djabir ibn Abd Allâh jurer qu'Ibn Sayyad était l'Antéchrist. Et je lui ai dit: "Tu le jures au nom d'Allâh ?" Il a répondu: "En fait, j'ai entendu Omar le jurer devant le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et celui-ci ne l'a pas contesté"". (Al-Boukhari n°6808)

D'après Nafi, Ibn Omar rencontra Ibn Sayyad dans une des rues de Médine et lui tint des propos qui le rendirent furieux. Ibn Sayyad se gonfla de façon à boucher toute la rue… Puis Ibn Omar entra chez Hafsa, qui avait appris la nouvelle et elle lui dit: "Qu'as-tu voulu d'Ibn Sayyad ? Ne sais-tu pas que le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit qu'il se révolterait à la suite d'un coup de colère ?" (Mouslim, 2932)

Abou Said al-Khoudri (رضي الله عنه) dit: "Nous sortîmes en compagnie d'Ibn Sayyad pour effectuer soit le pèlerinage majeur, soit le pèlerinage mineur. Puis nous campâmes quelque part et les gens se dispersèrent et je restai seul avec lui. Ce qui m'inspira une grande peur à cause de ce que l'on disait de lui. Ensuite il amena ses bagages et les mit à côté des miens. Je lui dis: il fait très chaud, si tu pouvais mettre tes bagages sous l'arbre que voilà. Il s'exécuta. Puis un troupeau de mouton passa et il partit un moment pour revenir avec une tasse de lait et me dit: "Abou Said, bois. Je lui dis, il fait chaud et le lait lui-même est aussi chaud (en réalité, il n'en était pas ainsi, mais je réprouvais de recevoir ou de prendre la tasse de sa main).

Puis il dit: Abou Said, j'ai failli prendre une corde et l'attacher à un arbre pour me pendre à cause de ce que les gens disent. Abou Said, s'il y a des gens qui ignorent les hadith du Messager d'Allah, ce ne sont certainement pas vous les Ansar. N'es-tu pas le plus grand connaisseur de hadith du Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) ? Celui-ci n'a t-il pas dit que l'Antéchrist serait un mécréant alors que moi je suis un musulman ? N'a-t-il pas dit qu'il serait stérile alors que moi j'ai laissé mes enfants à Médine ? N'a-t-il pas dit qu'il n'entrerait ni dans La Mecque ni dans Médine alors que moi j'ai quitté Médine pour me rendre à La Mecque ? Abou Said dit: j'ai failli lui trouver une excuse. Mais il ajouta: "Au nom d'Allah, je connais l'Antéchrist, son lieu de naissance et l'endroit où il réside actuellement". je lui ai dit: "Malheur à toi tout au long de ce jour !". (Mouslim n°5211)

Dans une autre version, Ibn Sayyad dit: "Au nom d'Allah, il est vrai que je connais le lieu de résidence de l'Antéchrist ainsi que ses père et mère". On lui dit alors: "Aimerais-tu l'être" ? A quoi il répondit: "Si l'on me proposait de l'être, cela ne me déplairait pas !". (Mouslim 5210)


Il survécut au Prophète (صلى الله عليه و سلم) et disparut au cours de la bataille de la Harra.



la descente'Issa Ibn Maryam

Allâh (تعالى) a dit: {Il ('ISSA) sera un signe au sujet de l'Heure. N'en doutez point.} (43/61)


D'après Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Par Celui qui tient mon âme en sa main, la descente de 'Issa Ibn Maryam est imminente; il sera pour vous un arbitre juste, et cassera la croix, et tuera les porcs, et mettra fin à la guerre et il prodiguera des biens tels que personne n'en voudra plus. En ce moment, une seule prosternation sera meilleure que le monde et son contenu". Puis Abou Hourayra dit: "Lisez,si vous voulez, les propos d'Allah: {Il n' y aura personne, parmi les gens du Livre, qui n' aura pas foi en lui avant sa mort. Et au Jour de la Résurrection, il sera témoin contre eux} (4/159)". (Al-Boukhari 6/496 et Mouslim 2/189)


Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Je jure par Allâh, 'Issa Ibn Maryam descendra jugeant (l'humanité) avec la justice". (Al-Bukhari n°2222 et n°3448, Muslim n°155)


Selon An-Nawàs Ibn Sam'àn (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Entre-temps Allâh exalté enverra le Messie, Ibn Maryam . Il descendra près du minaret blanc à l'Est de Damas. Il portera alors deux vêtements colorés et aura les deux mains posées sur les ailes de deux Anges. Quand il baisse la tête, il en tombe des gouttes d'eau et, quand il la relève, elle laisse couler comme des perles. Aucun Mécréant ne pourra sentir l'odeur du parfum de son haleine sans tomber raide mort. Or le parfum de son haleine va aussi loin que son regard. Ainsi elle court après le Mécréant qu'elle rattrape à la porte de Lod où elle le tue. Puis 'Issa viendra à un peuple que Allâh a préservé du Charlatan.

'Issa leur passera la main sur le visage et leur indiquera les hauts degrés qu'ils occuperont au Paradis. Sur ces entrefaites Allâh inspire à 'Issa: "Je viens de faire sortir des êtres que nul ne pourra combattre. Mets Mes esclaves à l'abri de leur mal sur le mont Tor". C'est alors que Allâh suscite les peuples de Gog et Magog qui déferleront de toute hauteur. Leurs avant-gardes passeront par le lac de Tibériade et boiront toute son eau. Quand leurs arrière-gardes passeront par là, elles diront "il y a eu jadis là de l'eau". Le Prophète d'Allâh 'Issa sera assiégé avec ses compagnons. A ce moment un seul bœuf vaudra pour l'un d'eux mieux que cent dinars de votre époque-ci.

Le Prophète 'Issa et ses compagnons prieront Allâh exalté qui suscitera contre leurs ennemis ces vers qui infestent parfois le nez des troupeaux. Ces vers s'accrocheront à leurs cous et les dévoreront en un laps de temps. Ils tomberont tous à la fois comme un seul homme. A ce moment le Prophète d'Allâh 'Issa et ses compagnons redescendront dans la plaine. Ils n'y trouveront pas la place de la paume de la main qui ne soit pleine de leur charogne infecte. Le Prophète d'Allâh 'Issa et ses compagnons adresseront alors leurs prières à Allâh exalté qui enverra des oiseaux gigantesques, ayant des cous pareils à ceux des grands chameaux du Khorassan.

Ces oiseaux emporteront ces immondices là où Allâh voudra. Puis Allâh honoré et glorifié lâchera une pluie qui n'épargnera ni cité ni campagne. Elle lavera ainsi la terre pour la laisser nette comme un miroir. Puis on dit à la terre: "Fais pousser tes fruits, fais revenir ta bénédiction". Ce jour-là une seule grenade suffira pour rassasier un groupe d'hommes qui trouveront assez d'ombre sous sa coque. Les mamelles seront tellement bénies que la traite d'une seule chamelle suffira à un peuple; la traite d'une vache suffira à une tribu et la traite d'une brebis suffira à une grande famille.

C'est alors que Allâh lâchera un vent bénéfique qui les saisira de-dessous leurs aisselles et retirera l'âme de tout Croyant et de tout Musulman. Il ne restera en vie que les méchants de la terre qui s'y accoupleront sans pudeur à la façon des ânes. C'est sur eux que se lèvera l'Heure". (Mouslim)


Selon 'Abdullâh Ibn 'Amr Ibn Al 'As (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Le Charlatan sortira parmi ma communauté et y restera quarante - je ne sais si ce sont quarante jours, ou quarante mois, ou quarante ans -. Allâh exalté enverra alors 'Issa Ibn Maryam , qui le cherchera et le fera périr (il lui donnera un coup si fort qu'il fondra comme fond le sel dans l'eau). Puis les gens resteront sept ans durant lesquels il n'y aura pas deux seuls ennemis. Puis Allah lâchera un vent frais venant de Syrie. Il ne restera pas sur terre un seul homme ayant dans son cœur le poids d'une fourmi de bien (ou de foi) sans qu'il ne lui retire son âme. Quand même l'un de vous entrerait dans le sein d'une montagne, il l'y suivrait pour lui retirer son âme. Il restera alors les méchants de la terre qui auront la rapidité des oiseaux et les instincts des fauves. Ils ne reconnaîtront aucun bien et ne renieront aucun mal". (Mouslim)

Sa mort

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "'Issa restera pendant quarante ans après le meurtre du Dajjal. Puis, il mourra et les musulmans prieront (Janaza) sur lui". (Ahmad 9259, Abû Dawud n°4324, Ibn Hibban 8/277 et Al-Hakim 2/595 qui l'a authentifié et Adh-Dhahabi a consenti. Il est aussi rapporté par Ibn Abi Shaiba 15/158 et Ibn Jarir 9/388 d'après le hadith d'Abû Huraira. Al-Bukhari mentionne dans At-Tarikh qu'il sera enterré à côté du prophète.

dimanche 1 juin 2008

21 CONSEILS POUR MEMORISER LA PAROLE D’ALLAH


Le Prophète salla Allah ou alayhi wa sallam a dit : " Le meilleur d'entre vous est celui qui a apprit le Coran et qui l'enseigne"
Comment apprendre le Saint Coran?

1) La volonté
Si je veux apprendre le Coran, il faut que ce soit une volonté qui vienne entièrement de moi et non quelqu'un qui me pousse à cela, je peux répéter la page milles fois je ne l'apprendrais pas, il faut qu'il y ait une réelle volonté qui vient du cœur.
Bien sur il est tout à fait possible d'encourager une personne pour apprendre le Coran, mais ici je parle du cas où la personne est obligée à apprendre le Coran contre son grès.

2) L'Intention
Tout d'abord je me demande pourquoi est-ce que je veux apprendre le Coran ?
Si j'apprends pour ALLAH c'est bon. Mais Si je me rends compte que ma motivation est une chose de la vie d'ici-bas il faut que je sache que je suis dans la mauvaise voie.

Je dois renouveler ma niya -intention- et faire en sorte de n'apprendre que pour la satisfaction de Dieu ; car sache que parmi les trois premières personnes qui entreront en enfer, il y a une personne qui a mémorisé le Coran pour qu'on dise d'elle qu'elle connaît le Coran.

Donc il faut avoir une intention pure et la renouveler assez souvent car on peut commencer à apprendre le Coran avec une bonne intention, mais plus on avance dans l'apprentissage, plus les gens nous encouragent et nous respectent pour ce qu'on a apprit plus notre Intention peut changer on apprend beaucoup plus pour ne pas décevoir ou pour satisfaire les gens la prochaine fois qu'ils nous demanderont où en sommes-nous dans la mémorisation du Coran.

D'après 'Omar Ibn Al Khattab , le Prophète a dit:
« Certes les actions ne sont récompensées que selon les intentions qui les motivent et chacun sera récompensé conformément à son intention », Ibn Abbâs -radiya Allahou 'anhou-, disait : « L'Homme apprend en fonction de son intention ».

3) Craindre ALLAH et s'éloigner des péchés
S'éloigner des péchés du coeur et du corps (mains, jambes, langue etc.).
Parmi les péchés du coeur il y a le kibr (la fierté), la jalousie, comment ALLAH peut accorder à un serviteur Sa parole alors qu'Il voit son coeur préoccupé par de telles choses? Parmi les choses qui aident à tenir Sa langue il y a le jeûne surérogatoire. Le temps passe très vite et il ne faut pas perdre Sa jeunesse dans les verbiages futiles, les discussions inutiles ou devant la télé ou Internet. Comparons le temps que nous accordons à nos amis pour discuter de tout et n'importe quoi et celui que nous accordons à La Parole d'ALLAH .

L'Imam Chafi'i -rahimahullah- disait : « Je me suis plaint à Waki' de ma mauvaise mémoire, il m'a conseillé de délaisser les péchés et il m'a dit Sache que la science est une lumière. Et que La Lumière d'ALLAH n'est pas donnée à un pécheur. »

4) Vider son cœur de toute Chose futile et l'occuper par l'apprentissage du Coran
La personne qui veut mémoriser le Coran doit en faire sa principale préoccupation, elle doit faire des invocations, son esprit doit être constamment avec le Coran, nuit et jour. Lorsque Allah voit Son serviteur dans cet état, Il lui accordera certainement l'apprentissage du Coran, Il est Le plus Généreux des Généreux. Mais que l'on ne soit qu'a demi préoccupé par le Coran, Si on l'apprend tant mieux, Si on l'apprend pas tant pis.
Celui qui montre de la négligence envers le Livre d'ALLAH , ALLAH montrera de la négligence envers lui. Qu'ALLAH nous préserve de cela.

5) Connaître, aimer et respecter le Coran
Celui qui connaît quelque chose l'aime mais celui qui ignore quelque chose la prend comme ennemi, c'est pour cela qu'on doit connaître les bienfaits du Coran et sa valeur.
On doit aimer le Coran et les gens du Coran, ceux qui ont passé leur vie au service de Ce Livre.

Respecter le Coran Ce n'est pas un livre comme les autres, c'est La Parole d'ALLAH .
On ne doit pas poser le Coran n'importe où mais dans un endroit pur et ne pas déposer des choses dessus.
Lorsqu' ALLAH voit Son Serviteur prendre soin de Sa parole et la respecter, Il le juge digne de porter Son livre dans sa poitrine In cha ALLAH.

6) Corriger sa lecture et sa prononciation
Une fois par an le Prophète récitait la totalité du Coran à Djibril, il le fit deux fois l'année de sa mort.
Si le Prophète récitait le Coran et le révisait alors que c'était à lui qu'Il était révélé, que dire de nous?

Avant de me mettre à apprendre une page je la récite devant mon Professeur pour qu'il me corrige mes fautes de prononciations pour ne pas apprendre avec des erreurs. Il est connu qu'une personne qui corrige une page avant de l'apprendre apprend deux fois plus vite qu'une autre qui ne l'a pas fait.
S'il ne m'est pas possible de réciter devant un professeur j'écoute sur une cassette la partie à apprendre.

Une chose très importante : Apprendre à prononcer les lettres arabes pour bien faire la différence entre un « dal » et un « dad », un « zay » et un « za » emphatique etc.
Pour cela il faut obligatoirement avoir un professeur car il me corrige alors que moi je ne suis pas conscient(e) de mes fautes. Ce n'est pas suffisant d'apprendre avec des 1 K7 car elles ne me répondent pas et ne m'arrêtent pas à chaque faute.
Et plus le professeur est Hafiz (personne qui connaît le Coran par coeur), plus il est moutquine (personne qui a une bonne lecture du Coran, qui respecte toutes les règles de tajwid) mieux c'est car il est soucieux de faire réussir ses élèves, de les pousser jusqu'à ce qu'ils parviennent à finir le Coran.
C'est très important que le professeur encourage l'élève et le pousse à finir le Coran surtout à un moment où l'élève n'est plus très motivé. C'est ainsi qu'est l'être Humain, des moments nous avons envie d'apprendre des pages et des pages de Coran tellement nous sommes motivés, et par d'autres moments notre motivation est très faible, Si du moins elle est encore présente.
Qu'ALLAH nous préserve de la flemme et de l'incapacité surtout lorsqu'il s'agit d'apprendre Sa Parole.

7) Rechercher l'âge d'or pour apprendre le Noble Coran
La tranche d'age dans laquelle il est recommandé d'apprendre le Coran est de 5 à 23 ans. Plus c'est jeune mieux c'est car la mémoire est plus performante. Mais cela ne veut pas dire que Si j'ai 25 ans c'est trop tard J'ai vu de mes propres yeux un Frère âgé d'une cinquantaine d'années mémoriser la moitié du Coran en quelques mois ! Tout dépend d'ALLAH , ensuite de ma volonté et du travail que je fournirai.

8) Trouver les bons moments
Il est conseillé d'apprendre quelques instants avant salat al Fadjr et après cette salat jusqu'au levé du soleil car ce sont des moments bénis pour la communauté Musulmane.

Un médecin musulman qui s'occupe de malades présentant des troubles de la mémoire dit dans un exposé sur la mémorisation du Coran
« Le matin l'esprit est bien reposé et c'est le meilleur moment de la journée pour apprendre, de plus ce que l'on fait le matin est aimé par le coeur c'est un effet que j'ai constaté de par mon expérience personnelle, [...] pour vous en convaincre il faut essayer pendant quelques jours Le matin est donc dans la mesure du possible le meilleur moment pour apprendre le Coran. [...) (Et lorsque) l'on récite avant de dormir dans son lit ce que l'on a appris du Coran, pendant la journée on se rend compte que cela améliore énormément la qualité de la mémorisation. »

Un savant disait : « Dors bien, lèves-toi avant le Fadjr et apprends, tu n'oublieras pas Si ALLAH le veut ».

9) Trouver le bon endroit
Eviter les endroits vastes tels la rue, la forêt etc. C'est peut-être bon pour la lecture mais c'est mauvais pour la mémorisation. Il faut plutôt préférer les endroits fermés et bien aérés.
Le meilleur de ces endroits est bien sûr la mosquée; car nos yeux ne peuvent pas se poser sur des choses interdites et mauvaises
Le mieux serait de choisir un endroit par sourate, par exemple sourate Al Baqara je l'apprends à la mosquée, sourate Ali 'Imrane je l'apprend à la bibliothèque etc. Si j'ai la possibilité d'avoir de l'eau de Zam-Zam je la bois avec l'intention d'apprendre le Coran. C'est ainsi que faisaient les Salafs Salahs -pieux prédécesseurs-.
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10) Rester concentré et ne pas se décourager
Mes yeux regardent le Coran, ma bouche récite, mes oreilles écoutent, mais mon coeur est préoccupé par autre chose, même Si je répète plusieurs fois il ne m'est pas possible d'apprendre sans la présence d'esprit.

Un autre point important, lorsque l'on commence à mémoriser une sourate par coeur il ne faut pas se mettre dans la tête que cette sourate est difficile à mémoriser ou que j'aurais des difficultés à l'apprendre ; cela S'enregistrera dans ma tête et je trouverais une très grande difficulté à mémoriser cette sourate car dès le début je me suis mis un obstacle dans la tête. Même Si mon entourage me dit que telle sourate est difficile à mémoriser je dois me dire que j'ai la capacité à l'apprendre, qu'ALLAH m'aidera s'Il le veut.

11) Répéter plusieurs fois
Après avoir appris une page je la répète entre 50 et 100 fois pour plus de facilités lors des révisions.
Ibn Qayim AI Djawziya -rahimahullah- conseillait de répéter la page 50 fois minimum.
Sachez qu'en Ouzbékistan ils répètent 300 fois la page.

Chacun apprend à sa vitesse, quelqu'un répète quinze fois, un autre doit répéter la page vingt fois pour l'apprendre, l'essentiel c'est que tout le monde arrive à apprendre sa page.

12) Souligner au crayon les mots que j'oublie
Par exemple j'apprends la deuxième page de sourate Al Baqara " Ina ladhina kafarou sawa-oun 'alayhim..." et le mot "sawa-oun" m'échappe à chaque fois, je le souligne et lorsque je repasse devant ce mot je le répète plusieurs fois.

13) Apprendre sur le même Coran
Mes yeux photographient la page dans mon cerveau; tel verset est en haut, tel autre en bas etc. Donc je dois apprendre sur le même Coran et préférer celui qu'on appelle « Moushaf Al Houfâz » -le livre de ceux qui mémorisent le Coran- car chaque page commence par un verset et termine par un verset, ceux-ci ne sont pas coupés d'une page à une autre.

14) Elever et embellir la voix
Lorsque j'apprend je doit m'efforcer d'élever la voix pour que mes oreilles entendent et facilitent ainsi la mémorisation.
Le Prophète a dit : " Ne fait pas partie de nous celui qui n'embellit pas sa voix lorsqu'il lit le Coran ". Il est aussi conseillé de prendre une mélodie car lorsque l'on révise, les mots reviennent avec la mélodie.

15) Comprendre le sens de ce que j'apprends
Si je ne suis pas arabophone je lis la traduction du passage à apprendre et j'essaye de comprendre en Arabe. C'est aussi bien de lire l'exégèse - tafsir- du Coran car ça aide énormément la mémoire.
Je dois aussi faire très attention aux moutashabihat -similitudes-. Le tiers du Coran se ressemble. Il est demandé aux professeurs d'indiquer aux élèves que tel verset existe aussi dans telle sourate pour que ceux-ci insistent bien sur le wasl des ayat -la continuité des versets- pour ne pas passer d'une sourate à une autre sans s'en rendre compte.

16) La révision permanente ( !)
Le plus important quand on S'est mit à apprendre le Coran c'est la révision. Cela ne sert à rien d'avancer dans l'apprentissage et de ne pas réviser ce que l'on a appris auparavant, c'est comme construire une maison d'une main et en même temps démolir ce qu'on a construit de l'autre.

Parmi les choses qui aident à la révision des pages, il y a le fait de prier pendant la nuit ou la journée des prières surérogatoires avec ce qu'on a appris.

Il est rapporté dans le Sahih Boukhari que le Messager d'ALLAH a dit : « Misère à celui qui dit J'ai oublié tel ou tel verset du Coran ! Car en fait, c'est ALLAH qui a causé l'oubli (en omettant de le réciter constamment). Vous devez, alors, le réciter fréquemment, parce que le Coran échappe des coeurs des hommes plus rapidement que le font les chameaux (quand ils sont relâchés). »
Une autre chose qui aide à ne pas oublier le Coran est que lorsque je veux avancer dans une sourate, avant de commencer à apprendre une nouvelle page je révise toute la sourate du début. Par exemple, je suis en train d'apprendre sourate Al Kahf, je suis arrivée à la huitième page; lorsque j'ouvre mon Coran au lieu de commencer directement à mémoriser la neuvième page, je referme mon Livre et commence à réciter la sourate du début jusqu'à ce que j'arrive à la neuvième page et là je commence à l'apprendre. Et cela même Si la sourate est longue et il ne me reste que quelques pages à mémoriser pour la finir.

Depuis que je mets en pratique cette méthode je trouve que ma capacité à mémoriser est beaucoup plus élevée qu'au départ, Je suis aussi très motivé car je sais que je suis en train de bâtir sur du solide.

17) Déterminer un moment pour le Coran
Je doit choisir un moment de la journée pour le Coran, un moment que je n'accorderai à rien d'autre, famille, invités, courses, ménage etc. Il faut que Je sois dur(e) envers moi-même et que Je sois déterminé(e). Le mieux serait d'établir un programme, par exemple une page par jour, à la fin du mois je doit en connaître trente alors je vérifie est-ce j'ai respecté mon programme ou non. Pendant les vacances ou les périodes libres je dois augmenter la quantité journalière à apprendre pour avancer plus vite etc.

18) Faire des Invocations et des dou'as
Moi je veux apprendre le Coran. Qui a la capacité de m'aider à atteindre mon but? Par ALLAH, personne ne détient cette capacité Si ce n'est ALLAH ! Même pas mon professeur, mon école, mes parents Je dois demander à ALLAH de placer le Coran dans mon coeur, Lui demander de me faciliter l'apprentissage. Demander tout cela avec sincérité et volonté pour qu'ALLAH réalise mon voeux, Il est certes Celui qui répond à l'invocation de celui qui L'invoque.
Il a dit : « Invoquez-moi, Je vous répondrai. »

19) L'assiduité dans l'apprentissage
Certaines personnes apprennent dix hizb, vingt hizb et s'arrêtent ; quand tu leur demande pourquoi elles se sont arrêtées, elles te répondent « Fais moi des invocations pour que Dieu m'aide a continuer » bien sûr qu'on va lui faire des invocations mais pourquoi elle s'est arrêtée, les douas ça ne suffit pas Si je ne fais rien à coté, il faut continuer, suivre le chemin jusqu'à arriver à son but in cha- ALLAH.
Si nous avons pendant une période plus de travail que d'habitude, nous diminuons la quantité quotidienne à apprendre mais nous ne nous arrêtons en aucun cas, car recommencer après s'être arrêté est très difficile.

20) Appliquer ce que j'ai appris
Je dois essayer au maximum d'appliquer ce que j'apprends pour que ça reste bien dans ma mémoire. Les Compagnons du Prophète dès qu'ils apprenaient un verset ils le mettaient en pratique, à tel point que certains Compagnons mirent des années et des années pour finir la mémorisation du Coran ! Lorsque le Coran était récité et qu'ils entendaient « Ya ayyouha ladhina Amanou ! » -Ô Vous qui avez cru !- ils tendaient l'oreille et étaient prêts à exécuter les ordres de ce verset.

21) Enseigner ce que j'ai appris
Il a été rapporté que le Prophète a dit : " Le meilleur d'entre vous est celui qui a apprit le Coran et qui l'a enseigné ".Je ne suis pas obligé(e) d'attendre de finir de mémoriser le Coran pour commencer à enseigner. Je peux enseigner quelques règles de tajwid de bases à des personnes débutantes ou moins savantes que moi pour la baraka du 'ilm -la bénédiction de Dieu dans ma science-.

J'ai entendu dire par mon professeur -qu'ALLAH le bénisse- « La valeur d'un savant n'est pas en fonction de la quantité de sa science mais plutôt en fonction de ses élèves et il nous citait en exemple Shaykh Ibn Taymiyah -rahimahullah- qui avait de nombreux élèves qui devinrent d'éminents savants dont Ibn Qayim AI Djawziya et Ibn Kâthir -rahimahumullah.

Conclusion :

In cha- ALLAH après avoir lu ces conseils, je me fais un programme et je le suis petit à petit jusqu'à mémoriser tout le Coran.
Si j'apprend une page par jour je fini la mémorisation dans 2 ans in cha- ALLAH .

Je me conseille ainsi qu'à vous de ne pas perdre de temps, la vie est courte, le temps passe vite et la mémorisation du Coran n'est pas donnée à tout le monde ; ALLAH peut m'éprouver pour voir Si je suis apte à porter le Coran dans ma poitrine. Je ne doit pas baisser les bras devant chaque difficulté ou chaque épreuve, serait-ce un professeur sévère, un entourage qui n'est pas favorable à ce que je fais, une mauvaise mémoire ou des oublis fréquents. Dans toute chose qu'ALLAH crée il y a une sagesse, et la sagesse qu'il y a dans l'oubli du Coran est que quand je l'oublie je le révise et je passe beaucoup de temps avec Lui. Mais Si je ne l'oublierais pas je le délaisserais.
Quelque chose que nous nous procurons avec facilité n'a pas beaucoup de valeur pour nous, mais par contre quelque chose qui est rare et que nous avons du mal à nous procurer a beaucoup de valeur pour nous et nous lui accordons beaucoup d'estime. C'est ainsi pour la mémorisation du Coran, il faut que je m'arme de beaucoup de patience, de modestie et de persévérance car ce n'est pas chose facile ! Comme ça le jour où j'aurais mémorisé la totalité du Livre d'ALLAH je serais conscient(e) de la valeur de ce qu'il y a dans ma poitrine et je ne serais pas avare de le partager car celui qui a le Coran a un trésor qui ne diminue jamais.
Quel bon ami le Coran ! Le jour où nul ami dévoué ne s'enquerra d'un ami
Je dois demander à ALLAH de m'honorer en m'élevant au rang de Hafiz AI Coran et de me faciliter le chemin du bien. Aussi, je vous conseille de garder ces feuilles qui contiennent les 21 conseils et de les ressortir de temps en temps car on oublie beaucoup et le fait de les relire vous remotivera pour aller de l'avant.




يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا تُوبُوا إِلَى اللَّهِ تَوْبَةً نَصُوحًا عَسَى رَبُّكُمْ أَنْ يُكَفِّرَ عَنْكُمْ سَيِّئَاتِكُمْ وَيُدْخِلَكُمْ جَنَّاتٍ تَجْرِي مِنْ تَحْتِهَا الْأَنْهَارُ يَوْمَ لَا يُخْزِي اللَّهُ النَّبِيَّ وَالَّذِينَ آَمَنُوا مَعَهُ نُورُهُمْ يَسْعَى بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَبِأَيْمَانِهِمْ يَقُولُونَ رَبَّنَا أَتْمِمْ لَنَا نُورَنَا وَاغْفِرْ لَنَا إِنَّكَ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ