Allāhu Lā 'Ilāha 'Illā Huwa Al-Ĥayyu Al-Qayyūmu Lā Ta'khudhuhu Sinatun Wa Lā Nawmun Lahu Mā Fī As-Samāwāti Wa Mā Fī Al-'Arđi Man Dhā Al-Ladhī Yashfa`u `Indahu 'Illā Bi'idhnihi Ya`lamu Mā Bayna 'Aydīhim Wa Mā Khalfahum Wa Lā Yuĥīţūna Bishay'in Min `Ilmihi 'Illā Bimā Shā'a Wasi`a Kursīyuhu As-Samāwāti Wa Al-'Arđa Wa Lā Ya'ūduhu Ĥifduhumā Wa Huwa Al-`Alīyu Al-`Adīmu
اللَّهُ لاَ إِلَهَ~َ إِلاَّ هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ لاَ تَأْخُذُه ُُ سِنَة ٌ وَلاَ نَوْم ٌ لَه مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ مَنْ ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ~ُ إِلاَّ بِإِذْنِه ِِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَمَا خَلْفَهُمْ وَلاَ يُحِيطُونَ بِشَيْء ٍ مِنْ عِلْمِهِ~ِ إِلاَّ بِمَا شَاءَ وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ وَلاَ يَئُودُه ُُ حِفْظُهُمَا وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ

mardi 24 juin 2008

les trois premiers chaties

LES TROIS PREMIERS CHÂTIES


Chufayyan al Asbahî a rapporté : Je suis entré à Médine, des gens étaient réunis autour d’un
homme. J’ai dit : « qui est-ce ? » Ils ont répondu : « Abû Hurayra. » Je me suis approché de
lui jusqu’à m’asseoir devant de lui. Il racontait aux gens [des hadiths]. Lorsqu’il se tut et fut
seul, je lui ai dit: « Je te demande en droit et avec vérité, peux-tu me rapporter un hadith du
Messager d’Allah (paix et salut sur lui) que tu as entendu, compris et appris ? Abû Hurayra a
dit : « Oui, je vais te raconter un hadith que le Messager d’Allah (paix et salut sur lui) m’a
raconté, je l’ai compris et appris. » Ensuite Abû Hurayra fut pris d’un malaise, nous restâmes
un court instant puis il reprit ses esprits. Il a dit: je vais te raconter un hadith que le Messager
d’Allah (paix et salut sur lui) m’a raconté alors que nous étions, moi et lui, dans cette maison
sans aucune autre personne à part nous deux. Mais il fut pris d’un second malaise, il recouvra
ses esprits et s’essuya le visage. Il a dit: « Oui, je vais te raconter un hadith que le Messager
d’Allah (paix et salut sur lui) m’a raconté alors que nous étions, moi et lui, dans cette maison
sans aucune autre personne à part nous deux. » Abû Hurayra fut de nouveau pris d’un violent
malaise et s’écroula sur le visage. Je le redressai et le tint longtemps puis il reprit conscience.
Alors, il a dit : le Messager d’Allah (paix et salut sur lui) m’a raconté : « Le Jour de la
Résurrection, Allah (le Très-Haut) descendra vers les serviteurs afin de juger entre eux.
Chaque communauté sera agenouillée. La première personne que l’on appellera sera un
homme qui aura appris [par cœur] le Coran, ensuite quelqu’un qui aura été tué dans la voie
d’Allah et enfin quelqu’un qui aura eu beaucoup d’argent [ou de biens].
Allah (le Très-Haut) dira au lecteur : “Ne t’ai-je pas enseigné ce que j’ai fait descendre sur
Mon Messager ?” Il répondra : “Plutôt oui, ô Seigneur !” Allah demandera : “Qu’as-tu
accompli avec ce que tu savais ? ” Il répondra : “Je le récitais de nuit comme de jour. ”
Allah (le Très-Haut) lui dira : “Tu mens.” Les anges lui diront : “Tu mens.” Alors, Allah (le
Très-Haut) dira : “Plutôt, tu voulais que l’on dise de toi untel est lecteur, et certes, on l’a
dit.”
On amènera la personne riche et Allah (le Très-Haut) lui dira : “Ne t’ai-Je pas accordé avec
largesse jusqu’à ce que tu n’aies besoin de personne. ” Il répondra : “Oh que oui, ô
Seigneur. Il dira : “Qu’as-tu œuvré avec ce que Je t’ai donné. Il répondra : “J’unissais le lien
de parenté et je donnais l’aumône. Allah (le Très-Haut) lui dira : “Tu mens. Les anges
diront : “Tu mens. Alors, Allah (le Très-Haut) dira : “Plutôt, tu voulais que l’on dise de toi
untel est généreux, et certes on l’a dit.
On amènera celui qui est mort dans la voie d’Allah. Allah lui dira : “Dans quelle voie as-tu
été tué ? Il répondra : “Ô Seigneur ! Tu as ordonné le combat dans Ta voie, j’ai combattu
jusqu’à être tué. Allah (le Très-Haut) lui dira : “Tu mens. Les anges diront : “Tu mens. Alors,
Allah (le Très-Haut) dira : “Plutôt, tu voulais que l’on dise de toi untel est courageux et
certes, on l’a dit. Ensuite le Messager d’Allah (paix et salut sur lui) tapota son genou en
disant : “Ô Abû Hurayra ! Ces trois là sont les premières créatures d’Allah qui seront
cernées par le Feu le jour de la Résurrection. »
Al-Walîd Abû ‘Uthmân al-Madînî a dit : ‘Uqba m’a informé que Chufayyân est celui qui est
entré auprès de Mu’âwiya et l’a informé de ce hadith. Abû ‘Uthmân a dit : al-‘Alâ ibn Abî
Hakim m’a raconté qu’il était parmi les épéistes de Mu’âwiya. Il a dit : « Un homme est entré
auprès de lui et lui a informé du hadith de Abû Hurayra. Alors, Mu’âwiya a dit : On a fait
avec ces gens-ci ce que vous avez entendu. Qu’en sera-t-il des autres ? Puis Mu’âwiya se mit
à pleurer à chaudes larmes jusqu’à ce que nous pensâmes qu’il fut détruit. Nous avons dit :
Cette personne est venue à nous avec un mal. Mu’âwiya reprit conscience et s’essuya le
visage. Ensuite, il a dit : Allah et Son Messager sont véridiques. Puis il récita le verset
suivant : « Celui désirant la vie d’ici-bas et sa parure, Nous le récompenserons
pleinement de ses œuvres qu’il y a accomplies sans lui diminuer. Voici ceux qui n’auront
rien dans l’Au-delà si ce n’est le Feu. Ce qu’ils ont œuvré sera réduit à néant et ce qu’ils
auront accompli sera vain. »

Source : « At-Targhîb wa tarhîb » d’al-Mundhirî, Livre de la sincérité, chapitre : de la
menace de l’ostentation, hadith n° 22 rapporté ibn Khuzayma et authentifié par al-Albanî.

Aucun commentaire:


يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا تُوبُوا إِلَى اللَّهِ تَوْبَةً نَصُوحًا عَسَى رَبُّكُمْ أَنْ يُكَفِّرَ عَنْكُمْ سَيِّئَاتِكُمْ وَيُدْخِلَكُمْ جَنَّاتٍ تَجْرِي مِنْ تَحْتِهَا الْأَنْهَارُ يَوْمَ لَا يُخْزِي اللَّهُ النَّبِيَّ وَالَّذِينَ آَمَنُوا مَعَهُ نُورُهُمْ يَسْعَى بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَبِأَيْمَانِهِمْ يَقُولُونَ رَبَّنَا أَتْمِمْ لَنَا نُورَنَا وَاغْفِرْ لَنَا إِنَّكَ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ